[Rencontre] Marc Levy pour "L'horizon à l'envers"

 

Retour sur la rencontre d'hier avec Marc Levy 

à l'hôtel Sers pour la sortie de son nouveau roman

"L'horizon à l'envers"

 

Joli mois de Mars qui amène avec lui son lot de surprises et la semaine dernière la proposition de rencontrer Marc Levy autour d'un "Tea Time" pour parler avec lui de son nouveau roman ! Je suis bien sûr au rendez-vous !

Une rencontre comme toujours en tout simplicité où il fera même bouger les meubles et portera un canapé pour que cela soit plus convivial ! Simplicité et générosité… 

Durant 1h30, Marc Levy se prêtera avec bonne humeur et sérieux aux questions des personnes présentes, autour du roman, mais pas seulement. L'actualité, ses précédents romans et son métier d'écrivain seront également abordés avec beaucoup d'humilité et d'humour.

Voici ce que j'ai pu noter pour vous ;)

La citation de Victor Hugo ouvrant le roman "Rien n'est plus imminent que l'impossible" est un clin d'oeil au thème même du roman, où la science n'a finalement de limite que notre imagination, comme il l'évoquera lui même qui aurait cru il y a 40 ans qu'un greffe de coeur serait possible et viable?, mais c'est aussi un joli clin d'oeil à son enfance où il voyait les adultes comme la "tribu des impossibles" © Marc Levy, déjà l'art de manier les mots. Effectivement que l'enfant qui n'a jamais entendu : "c'est impossible tu es trop petit?", "c'est impossible c'est trop loin, trop grand, trop quelque chose…" lève la main…

Nous évoquerons également avec lui la notion de liberté qui lui est si chère. Qui est le véritable leitmotiv de son écriture. "Rester humble et libre pour rester sincère". Le romancier ne doit jamais avoir peur de l'impossible selon lui. Toujours prompt à l'anecdote il en évoquera une avec Igor Bogdanoff qui évoquait le portable bien avant l'heure et qui s'est fait railler par de grands responsables… Il évoquera aussi ses parents et leur formidable histoire d'amour de 60 ans qui l'inspire depuis toujours. C'est décidément un conteur d'histoires…

Au travers, ce roman, il a voulu mettre l'accent sur cette liberté du possible mais aussi sur l'espoir dont Hope est porteuse qui était pour lui le but de ce roman. Il évoquera d'ailleurs à ce sujet que les romanciers sont aussi finalement plus positifs que les médias et qu'il aimerait voir aux informations plus de reportages sur des gens qui font des choses incroyables et qui font le bien que des messages en boucle sur des personnes qui font des choses terrible… Je ne peux que de confirmer que je le souhaite tout autant que lui.

Le Monde de Francesca lui posera une question fort judicieuse : "Si tout est possible, qu'auriez vous aimer créer?" à laquelle il fera une fort belle réponse : "J'aurais aimer libérer l'homme de sa violence, pas de sa combativité mais de sa violence".

Il parlera également du pouvoir des livres et des films qui ont le pouvoir de donner "envie de…", il racontera d'ailleurs à cette occasion que Romain Gary et son "Clair de Femme" lui ont un jour redonner envie d'aimer… L'amour ayant bien sûr une grande place dans ce roman, il souhaitait ici évoquer l'histoire d'un grand amour… Et l'article qu'il a lu un jour sur Kim Suozzi et Josh Schisler était pour lui source de beaucoup d'inspiration. Il mentionnera alors l'amour élégant à la Gary Cooper ou Audrey Hepburn, où James Stewart...

Au fil de l'échange nous apprendrons qu'il a écrit ce roman en 3 mois et demi et qu'il est tombé follement amoureux de Hope et précisera avec beaucoup d'humour et un petit sourire taquin que sa femme est au courant. Il parlera également de sa méthode d'écriture et sa règle d'or "ne jamais finir un chapitre avant d'aller dormir", un remède au page blanche imparable parait-t'il. Pour ce roman, il a été jusqu'à écrit 15h par jour, heureusement sa femme très enceinte dormait beaucoup nous raconte-t'il. Mais il souligne également que parfois écrire 20 pages en une journée c'est aussi finalement peut-être n'en garder qu'une. C'est la magie de l'écriture et la liberté qu'elle offre.

Petit anecdote d'ailleurs, il ne s'est pas rendu compte que la dernière page était la dernière page du roman en l'écrivant. Il a eu la surprise de se rendre compte que finalement l'histoire se terminait là… Pour lui en tout cas…

Autre petite anecdote, (SPOILERS) la scène du homard est arrivée par hasard, juste en écoutant son héroïne, ce qu'elle aurait fait elle… puisque pour elle, il faut que chaque acte est un but et serve à quelque chose… 

Enfin autre anecdote, Melody a failli s'appeler Joy mais le film avec Jennifer Lawrence est sortie à ce moment là et il a décidé de changer de prénom pour encore plus coller à l'emprise de son père et ses talents de musicienne.

L'échange se terminera par une petite séance de dédicace où chacun et chacune, (oui oui des hommes étaient présents) pourront échanger quelques mots avec lui le temps d'une petite signature personnalisée.

Encore cette année, je suis sous le charme de cet homme simple et plein d'humour qui évoque ces romans avec beaucoup d'humilité et de recul avec cette volonté de surprendre le lecteur et de ne surtout pas se mettre de barrière pour aborder tous les thèmes et tous les genres, même lui qui a eu 4 en physique au Bac et qui se retrouve à travers ses personnages en expert en neurosciences ou en astrochimie !

Afin de clôturer cette belle rencontre, j'ai le plaisir et la joie de vous annoncer 

un concours pour gagner 5 romans dédicacés !

Le concours se trouve ICI !


Merci Marc Levy, Versilio et Robert Laffont pour cette belle rencontre !