jeudi 27 juin 2013

[Regard] La plus belle adaptation de livre au cinéma selon... Mathieu Carratier


[Regard] La plus belle adaptation de livre au cinéma selon... Mathieu Carratier


La rubrique s'élargie et aujourd'hui journalistes, réalisateurs, acteurs, écrivains et blogueurs vont désormais se relayer chaque jeudi !

Mes rencontres virtuelles remplacent cette semaine mes questions en "live" et c'est le rédacteur en chef Mathieu Carratier du magazine cinéma Première qui répond à MA question via Twitter :)



"Quel film est pour vous la plus belle adaptation de livre au cinéma?" 


Question à peine posée et il me répond alors rapidement via le tweet suivant : 


Je sais pas si belle est le mot idéal, mais j'ai envie de dire Les Lois de l'attraction de Roger Avary d'après



Un choix insolite mais une découverte pour moi j'avoue être passée à côté du livre (1987) et du film (2003). Je vais peut-être me rattraper prochainement... 


"Les lois de l'attraction" 
de Roger Avary adapté du roman "The Rules of Attraction" de Bret Easton Ellis



Les lois de l'attraction
Sortie en 2003

Réalisé par : Roger Avary
Avec : James Van Der Beek, Shannyn Sossamon, Ian Somerhalder, Jessica Biel, Clifton Collins Jr., Faye Dunaway, Thomas Ian Nicholas, Fred Savage, ...

En quelques mots 
Interdit aux moins de 16 ans 
Au Camden College, l'essentiel de la vie des étudiants ne se déroule pas pendant les cours. Dans cet univers de fêtes et de débauche, Sean Bateman n'a pas usurpé sa réputation de tombeur. Une bonne partie des jeunes filles du campus peuvent en témoigner personnellement. Paul Denton, lui, affiche au grand jour son homosexualité, mais il a du mal à se trouver des partenaires. Lauren Hynde, pour sa part, est sublime. Elle n'en abuse pas encore. Elle est trop occupée à chercher sa place dans ce monde libertaire qui obéit tout entier aux lois de l'attraction...

Merci à Mathieu Carratier d'avoir joué le jeu de MA question via Twitter ! 

Retrouvez les actualités de : 
Première
son facebook : Premiere
Son site internet : http://www.premiere.fr
son dernier numéro : 

mercredi 26 juin 2013

[Livre] "A l'encre russe" de Tatiana de Rosnay





"A l'encre russe" de Tatiana de Rosnay
Chez les éditions Héloïse d'Ormesson (EHO)

En quelques mots : Suite au renouvellement de son passeport Nicolas Duhamel met le doigt sur un secret de famille bien gardé... Un secret qu'il va raconter dans son premier roman "L'enveloppe" qui va lui offrir gloire et succès et surtout va bouleverser sa vie en lui donnant une nouvelle identité. Désormais devenu officiellement l'écrivain à succès Nicolas Kolt, Nicolas vit depuis 3 ans une nouvelle vie née du succès de son premier roman. Mais, il doit désormais écrire son deuxième roman... Alors que son premier livre était basé sur l'histoire de sa vie personnelle, sa nouvelle vie n'est que faux semblants et apparences... L'inspiration lui fait défaut depuis des mois... Il décide de partir 3 jours en week-end avec sa compagne, le temps de faire le point, le temps de fuir quelques jours une échéance... Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Forcément...


  • En deux mots : succès & secret
  • En une question : Un nom peut-il tout changer ?


[SPOILERS MINIMUM]
Comment ne pas vous parler de "A l'encre russe" sans vraiment spoiler? personnellement je ne peux pas... Vous voilà prévenus...


"A l'encre russe" de Tatiana de Rosnay n'est pas un livre adapté au cinéma, où tout du moins cela n'est encore prévu pour le moment, mais Tatiana de Rosnay est une de mes auteures coup de coeur pour qui je suis de près chaque sortie... Et puis "A l'encre russe" a une petite saveur en plus, puisque grâce à Twitter j'ai presque suivi sa naissance en directe, découvrant même, ce moment où l'auteure cherche un titre ou demande comment l'on traduirait WTF en français (traduction personnelle : C'est quoi ce bordel? ou version "Nabilla" : Allo quoi?)... Bref un livre qui rien que par son titre laissait entendre que l'encre de l'écrivain allait parler... Un titre au multiple lecture et qui peut aussi ne se comprendre qu'à la toute fin du livre...


Tatiana de Rosnay nous propose ici de découvrir l'histoire de Nicolas, un homme entouré de femme qui a perdu son père à l'âge de 10 ans et qui à l'occasion d'un renouvellement de passeport va découvrir que le père qu'il a toujours cru connaitre avait pour l'état civil eu une autre identité. Un secret de famille qui va lui inspirer son premier livre... Car ce qu’il raconte au départ à ses deux amis comme une blague va prendre vie dans un livre. Un secret de famille qui bouleverse doublement sa vie. Mais c'est aussi ici un joli prétexte de l'auteure pour nous parler de l’illusion du succès et l'effet amplificateur des médias mais aussi aborder le trac de l’écrivain quand il doit s'atteler à son prochain roman...

"A l'encre russe" c'est l'histoire d'un homme qui en pleine gloire de son premier roman se dévoile peu à peu tout au long de 3 jours passés loin de chez lui et surtout loin de son quotidien. C'est surtout l'histoire d'un homme en quête d'identité. La sienne et celle des autres. La sienne et celle de son père. La sienne passée, présente et future...

Un livre plein d'anecdotes, de retour en arrière... Durant 3 jours, le narrateur, ne quitte pas Nicolas et nous montre son quotidien tout en nous immergeant dans sa tête lorsqu'il se remémore certains passages de sa vie passé. On découvre alors doucement de page en page ce qui l'a mené à aujourd'hui, mais surtout à celui qui l'est au fond de lui, au delà de ce qu'il parait être. Car Nicolas en découvrant le secret de sa famille a perdu son identité en même temps que le nom de famille qu'il a trouvé... Nicolas Duhamel est devenu Nicolas Kochine mais il se fait appeler Nicolas Kolt tout en restant au fond,  toujours Nicolas Duhamel.  Compliqué? Oui je le conçois, mais Tatiana de Rosnay a l'art d'amener les choses subtilement et avec beaucoup d'humour. Et je vous rassure tout de suite son cheminement est beaucoup mieux amené et expliqué que le mien ici...

Un livre donc sur la quête de l'identité où l'auteure s'amuse aussi à alterner ses personnages. Tatiana fait parler un homme qui fait parler une femme. Son héros est un homme qui est lui même écrivain mais qui écrit un roman sur une femme.  Il a 27 ans en plein succès, son héroïne est plus âgée les cheveux poivre et sel... Cela vous rappelle quelqu'un? Malin, diaboliquement malin... Tout comme de subtils détails ici et là... Il prénomme son héroïne Margaux, le nom d'un ouragan, marquant bien ainsi ce que ce livre à fait dans sa vie. Mais après un ouragan tout n'est-il dévasté?... Il y a un avant et un après Margaux.  Rarement un ouragan n’a été bénéfique… Etonnant ce choix de mot ? pas vraiment... On devine l'auteure derrière qui subtilement nous demande de réfléchir à tout ça...Tout est à reconstruire... Et si Nicolas le réalisait pendant ses 3 jours ?

"A l'encre russe" est un livre savoureux où je note des détails qui me plaisent plus que d'autres : il observe ceux qui l’entourre, physiquement, puis s’amuse à les deviner. Qui ne s’est jamais amusé à ça ? Nicolas a pour premier réflexe lorsqu'il arrive quelque part ou lorsqu'il rencontre quelqu'un de regarder leur montre. Moi c'est les mains... Il collectionne les montres et repère donc dès le premier regard quelle montre est au poignet de l'autre. Quelle marque, quelle modèle. Il faut dire que sa 1ère montre c'est son père lorsqu'il à 10 ans qui la lui offre peu avant de mourir... Mais je n'en dirais pas plus, juste de faire attention aux détails, ils ne sont presque jamais anodins...

Et puis bien sûr, petit plaisir personnel, Tatiana nous raconte que "L'enveloppe" le roman de Nicolas est  même adapté au cinéma, que son héroine est incarné par Robin Wright et qu'elle aura même un oscar pour cette adaptation. Tatiana nous décrit aussi le tournage de cette adaptation, que j’ai finalement parfois encore plus envie de lire que de poursuivre ce livre où Nicolas ne parait pas très attachant. Au départ…

Nicolas est un homme imbu de lui même, qui pense que tout le monde le reconnait, sait qui il est... Il est avec une femme qu'il n'aime pas, Malavina, 22 ans, qu'il trompe par sexto avec une autre, Sabina (la quarantaine rencontrée à Berlin),  tout en pensant à une autre, qui a 9 ans de plus que lui, Delphine, qu'il a laissé partir il y a 5 ans... Delphine son amour "de galère", son amour qui aimait Nicolas Duhamel... Compliqué à nouveau? mais non ! Tout est si bien amené...
D'ailleurs, seule petite déception des passages de sexe assez cru qui peuvent surprendre.  Des passages sans aucune tendresse, seul l’acte et le plaisir personnel de Nicolas compte. Finalement, la vérité crue. Mais qui se comprennent que longtemps après lecture... Subtil...

Comme Tatiana de Rosnay évoque la quête d'identité et le succès, elle évoque aussi à travers son héros l'hyperconnectivité. Nicolas est hyper connecté aux réseaux sociaux mais il est surtout connecté à son image et à ce qu'il renvoie aux autres via les réseaux sociaux. Et donc aussi ce que cela lui renvoi de lui même à lui même... Tout ce qui pourrait écorner son image est repoussé à demain et surtout son second roman qu'il est  censé écrire...

Histoire de fuir encore une fois ses responsabilités, il part donc au Gallo Negro, hôtel de luxe au bord de mer. 3 jours déconnecté, pas de réseaux sociaux. Le blackberry en off ou presque... Mais au moment où il pensait fuir une situation il va se retrouver plus que jamais confronté à lui même...
Pendant 3 jours Nicolas redevient Nicolas, juste Nicolas sans patronyme... Son entourage ne change pas mais lui profondément...Il se rend compte que finalement ce n'est pas les autres qui ont changés avec le succès mais lui... Et son séjour au Gallo Negro viendra le bousculer dans son quotidien, ses habitudes et ses certitudes. Sa vie quotidienne, ses relations professionnelles, ses amitiés et ses amours... J'ai eu un vrai coup de coeur pour ses deux meilleurs ami(e)s : Francois et Lara. 

Un autre vrai coup de coeur aussi pour le souvenir de Nicolas de sa première écriture, de son premier récit...une histoire écrite d'un trait, une page avec ses mots d'enfant et la plume de son père et son encre bleue... Qu'il a repris 14 longues années plus tard pour écrire les premières pages de "l'enveloppe".... 
Est ce encore une anecdote de l'auteure prêtée à son personnage principal?
Penser ici à mon grand-père et ses styles plumes…

Car Tatiana de Rosnay ne s'en est jamais caché, ce roman est né d'une de ses mésaventures : le renouvellement de son passeport... Qu'elle fait ici vivre à Nicolas, qui est d'ailleurs le prénom de son mari... Sa vie se mêle à ses personnages, elle seule sait ce qui lui appartient…

Je m'amuse d'ailleurs au fil de ma lecture à noter comment ici et là elle mêle vérité et fiction. C’est son histoire le renouvellement de passeport. L'héroïne du roman de Nicolas est née à Neuilly comme Tatiana. Son oncle s’est noyé en mer, comme le père de Nicolas. Son héroïne Margaux à les cheveux poivre et sel, comme Tatiana, mais elle a 3 ans de plus… Lorsque Nicolas écrit dans une chambre de bonne qu’il loue pour pouvoir écrire et entend ses voisins faire l’amour, c’est aussi une anecdote que Tatiana de Rosnay a raconté dans quelques interviews...

Tatiana de Rosnay s’amuse et m'amuse beaucoup à nous glisser les petits rituels d’écriture de ses amis auteur(e)s lorsque Nicolas cherche l’inspiration et une méthode de travail. Un vrai délice à découvrir...

Astucieuse, elle ne donne qu'une seule petite description de Nicolas page 100, par Anne l’amie éditrice de Delphine qui le décrit lorsque Nicolas repense à sa première rencontre. Et étrangement mon imagination rejoint la fiction...
Chaque personnage du roman à sa propre saveur, important pour l'histoire ou non. Ils amènent toujours un petit truc en plus. Une piste de réflexion pour nous ou pour Nicolas... Un auteur alcoolique, une guide russe, un barman, la soeur de la marié, une journaliste... Chaque personnage offre une nouvelle perception de Nicolas et de ce qu'il est profondément au delà de son nom de famille...
Le personnage de lily m’a fait éclater de rire ! 

Je note aussi au fil des pages que j'aime le regard ironique, dur et tendre à la fois qu'elle porte sur Nicolas. Elle nous donne le backstage d’un roman. Et porte un regard réaliste et plein d'humour sur le jeu des médias et sur la popularité. Elle évoque aussi subtilement les rapports humains entre Nicolas et ses amis, Nicolas et sa mère, Nicolas et son éditrice... Elle nous rappelle que les liens avec l'autre demande un effort, qu'il n'est pas et qu'il ne doit pas être à sens unique. Prendre le temps de s’intéresser à l’autre demande un effort personnel, sortir de son confort de son égoïsme.

Et puis, à chaque étape de la découverte de l'histoire de Nicolas, il devient de plus en plus touchant, comme un sale gosse qui nous charme sous la carapace... Très touchant lorsque par exemple il tente de contacter son meilleur ami  François, il lui dit qu’il lui manque (sincère) mais lui dit que son nouveau livre est presque fini (ment de nouveau).
1 mensonge pour une vérité ?  1 fiction pour une vérité, comme Tatiana ?
En tout cas en 4 phrases bouleversantes Tatiana de Rosnay, nous bouscule et bascule Nicolas dans le présent et la sympathie. 

Au terme de ma lecture, je retiens beaucoup de choses et c'est peut-être pour cela que j'ai eu autant de mal à écrire ce billet. "A l'encre russe" évoque les origines, les apparences. Et pose une grande question : changer de nom c’est être un autre ?

Avons nous une identité par le nom que nous avons à la naissance. N'est ce pas par les actes et les faits qui nous détermine? Fou. Un nom vient ici tout remettre en cause. Nicolas nous pousse à la réflexion... 

Un livre où l’histoire n’est pas trop dense mais incroyablement subtile. Un livre où l’histoire est dans l'histoire. Un livre sur la quête d’identité les hasards et les coups de pouces inattendues de la vie. Les événements qui nous poussent malgré nous vers notre destin.

Je vais m'arrêter là en espérant que vous aurez vous aussi envie de lire "A l'encre russe" car lire à « l’encre russe » c’est aussi découvrir l'histoire d'un homme qui pourrait être d'un seul coup la vôtre, découvrir le mot APATRIDE et la légende de Victor Noir : au Père Lachaise... J'espère que vous les découvrirez aussi...et surtout je vous souhaite de rencontrer Nicolas Kolt, ou Kochine ou Duhamel...

En bref : Un roman qui fait le point sur le succès et ses dérives. Sur les réseaux sociaux et ses failles. Sur un écrivain et un homme qui ne font qu'un mais qui se sont perdus de vue. Un homme au départ détestable qui redevient peu à peu celui qu'il était. Celui qui l'est au delà des apparences... Un roman qui pousse à réfléchir que la quête de l'identité et sur ce que nous sommes et sur ce qui nous détermine mais surtout comme un secret peut bouleverser une vie. Des vies. Mais aussi comment des événements peut révéler l'autre d'une manière inattendue. Mais "l'encre russe" pousse surtout finalement à l'envie de lire et découvrir un autre livre... "L'enveloppe"


Morceaux choisis / Citations :


« Chaque montre raconte une histoire répondit-t’il à un journaliste. Qui vous l’a offerte, à quelle occasion ou, si vous vous l’êtes achetée, où et comment. »

« Puis il s’était aperçu, avec une sorte de plaisir secret, que plus il accordait d’interview, plus Théodore Duhamel connaissait une renaissance virtuell, inespérée. Ses mots ressuscitaient son père, lui donnait chair, le libéraient du manteau de poussière dans lequel le temps l’avait figé. »

« Son père, c’était Gatsby » la réussite fulgurante mais amoureux de son amour de jeunesse ? étrange comparaison.

« Tu comprends ? Il faut que tu immortalises ce moment avant qu’il se dissipe pour toujours, comme si tu prenais une photo, mais avec des mots. Tu vois ? »

« Oh allez, nicolas reconnaît… Pendant des années, tu es un bon à rien, à rater tes examens et à vivre aux crochets de ta mère et d’une femme plus âgée, puis tout à coup, tu renouvelles ton passeport, et paf ! tu écris un roman qui est lu dans le monde entier, par des gosses de 12 ans qui n’aiment pas lire, des mamies ménagères de moins de 50 ans, des hommes d’affaires, des premières dames, des acteurs de ciné… On t’aime toujours mais on est jaloux, quoi ! Sauf que ce pauvre François, il n’ose pas te le dire en face ! » Lara sa meilleure amie.

« -Tu me manques, maman.
-Toi aussi, Nicolas
-On a du temps à rattraper, hein ?
-C’est sûr. »
 " Il souffrait encore de la déception de sa mère, même si elle ne l’exprimait jamais. »
« Tu te souviens de jack et Rose ? Rose s’en est tirée, pas Jack. »
« La vie, ce n’est pas être reconnu dans la rue par des lecteurs en extase. La vie, ce n’est pas de savoir combien de gens te suivent sur twitter et combien d’amis tu as sur facebook. Dis à Nicolas Kolt qu’il ne m’intéresse pas. »

« Mercure rétrograde »

« Mais cela ne durait jamais. Inévitablement, il se reconnectait, comme un alcoolique se sert un autre vert tout en se haïssant. »

« Ces mots, il ne les prononça pas, mais il eut l’impression étrange qu’elle les avait saisis au vol, alors qu’ils flottaient muets mais palpables, dans le silence. »

« La seule vérité, ce sont les mots sur la page et la façon dont ils prennent vie. C’est pour ça que les écrivains sont orgueilleux. Parce qu’ils sont les seuls à savoir leur donner vie. »


Il n'est pas prévu pour le moment d'adaptation, mais tout est possible... 4 des derniers romans de Tatiana de Rosnay sont en cours d'adaptation...


Scoop : 

[Sortie Ciné] Du livre au ciné ! La sortie de la semaine 26/06/2013

Du livre au ciné !!

"quand le livre prend vie au ciné"

26/06/2013 : Cette semaine au ciné on peut retrouver

 


POLICIER, THRILLER
Chez Pathé Distribution

"La marque des anges - Miserere" de Sylvain White est l'adaptation du roman "Miserere" de Jean-Chrsitophe Grangé. 4ème adaptation d'un de ses romans donc.

Avec : Gérard Depardieu, JoeyStarr, Héléna Noguerra, Marthe Keller, Thierry Lhermitte,...

En quelques mots 
A Paris, Lionel Kasdan, commissaire de la BRI à la retraite, enquête sur un meurtre étrange : un chef de chœur a été retrouvé mort dans sa paroisse, les tympans détruits, sans qu'aucun témoin n'ait apparemment assisté à la scène. De son côté, Frank Salek, un agent d'Interpol menacé d'être mis à pied par ses supérieurs à cause de son comportement excessif, traque la piste d'une organisation secrète, spécialisée dans le kidnapping d'enfants. Lorsque Salek apprend la mort du chef de chœur, il pense avoir établi un lien avec sa propre enquête et accepte de faire équipe avec Kasdan. Mais plus l'enquête avance, plus Salek semble perdre pied, comme rattrapé par un secret jusque-là enfoui. Dès lors, les deux hommes vont plonger dans une affaire qui trouve sa source dans les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale...


A noter également à l'affiche "Before Midnight" de Richard Linklater avec Julie Delpy, Ethan Hawke


Suite de Before Sunset, Before Sunrise, enfin Before Midnight

Une île grecque, une villa magnifique, en plein mois d’août. Céline, son mari Jesse et leurs deux filles passent leurs vacances chez des amis. On se promène, on partage des repas arrosés, on refait le monde. La veille du retour à Paris, surprise : les amis offrent au couple une nuit dans un hôtel de charme, sans les enfants. Les conditions sont idylliques mais les vieilles rancoeurs remontent à la surface et la soirée en amoureux tourne vite au règlement de comptes. Céline et Jesse seront-ils encore ensemble le matin de leur départ ?

mardi 25 juin 2013

[Cinéma] Nouveaux extraits pour l'adaptation du roman de Daniel Pennac "Au bonheur des Ogres" par Nicolas Barry


"Au Bonheur des Ogres"
de Nicolas Bary
adaptation du roman éponyme de Daniel Pennac
dévoile deux nouveaux extraits

Sortie le 16 octobre 2013

Enjoy !




Avec Raphaël Personnaz, Bérénice Béjo, Guillaume de Tonquedec, Emir Kusturica, Thierry Neuvic et Mélanie Bernier

Synopsis
Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux, de louche, d’anormal même diraient certains. Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n’est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, attirant les regards soupçonneux de la police et de ses collègues de travail, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout quipourrait bien lui en vouloir à ce point-là ?


"Au bonheur des ogres" est l'adaptation du roman de Daniel Pennac

Editions Gallimard, 1985
Folio - 286 pages

Pour suivre l’actualité du film sur Twitter : @Pathefilms
Sur Facebook : https://www.facebook.com/aubonheurdesogres.lefilm
Et aussi sur le site Internet du film : www.aubonheurdesogres-lefilm.fr

jeudi 20 juin 2013

[Cinéma] Des nouvelles de l'adaptation de "Jack et la mécanique du coeur" de Mathias Malzieu au cinéma !


Le livre "Jack et la mécanique du coeur" de Mathias Malzieu, leader du groupe Dionysos est en pleine adaptation !

Une incroyable aventure, portée par les voix charismatiques de Mathias Malzieu, Olivia Ruiz, Grand Corps malade et Jean Rochefort, en salles le 05 février 2014.

Voici le synopsis les premières images du film d'animation !
LE SYNOPSIS
Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel un Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu'aux portes de l'Andalousie.


QUELQUES PHOTOS
Enjoy !
© 2012 EUROPACORP – DURAN – FRANCE 3 CINEMA







Les images délicates sont pleine de promesse ! 
Les voix annoncées sont très charismatiques ! Hâte de voir la suite !

[Regard] La plus belle adaptation de livre au cinéma selon... Sophie Adriansen




[Regard] La plus belle adaptation de livre au cinéma selon... Sophie Adriansen

Dernière belle rencontre de mon Salon du Livre de Paris 2013, cette fois c'est Sophie Adriansen qui répond à MA question :

"Quel film est pour elle la plus belle adaptation de livre au cinéma?"



Surprise Sophie le sourire aux lèvres m'avoue que ce sont des mauvaises adaptations qui lui viennent en premier à l'esprit. Après un petit moment de réflexion, je n'ai surtout pas voulu l'influencer en lui donnant des titres potentiels, elle m'annonce alors "Je dirais Germinal, mais le Germinal avec de Claude Berri avec Renaud"


"Germinal"
de Claude Berri adapté du roman éponyme d'Emile Zola 

  

GERMINAL
Sortie en 1993

Réalisé par : Claude Berri
Avec : Renaud, Gérard Depardieu, Judith Henry, Miou-Miou, Jean Carmet, ...
En quelques mots 
Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, découvre dans le Nord de la France la misère des travailleurs...


Merci encore à Sophie Adriansen pour cette rencontre plus sympathique, qui nous a permis d'échanger autour de ses livres et de son blog. Et je peux vous dire que ce n'est pas une mince à faire de se trouver sur le salon du livre (vive mes N° de stand du Salon du livre ^^) et surtout merci d'avoir joué le jeu de MA question ! 

Actualité de l'auteur : 
Sophie Adriansen
son dernier roman : 



«II n'était tout simplement pas comme elle. Il ne serait jamais son frère, c'était aussi simple que cela.
On ne pouvait se décréter frère et soeur par volonté commune ou désir profond, ni même décision unilatérale, et encore moins parce qu'on avait reçu un bout de papier l'affirmant.»

Louisa, la trentaine dynamique et urbaine, n'a jamais connu son père. Par une chaude journée d'avril, elle apprend la mort de celui-ci et découvre dans la foulée qu'il lui a laissé un conséquent héritage. Mais cet argent inespéré est soumis à une condition : elle doit cohabiter un mois avec un frère dont elle ignorait jusqu'à l'existence. Ne se doutant pas qu'elle prend un aller simple pour le début du reste de sa vie, Louisa fait sa valise et débarque à Lougeac, village du centre de la France où elle n'est pas la bienvenue et où les rumeurs vont bon train.Quand nous serons frère et soeur est une ode à l'échange et à la simplicité qui met en scène l'étonnante rencontre d'une jeune femme enlisée dans son passé, que le mystère de ses origines a rendu méfiante, avec un homme concentré sur le présent, dans un récit servi par une écriture lumineuse.

Mon avis à venir, j'ai beaucoup aimé ce roman délicat et sincère. Louisa et Matthias sont une belle rencontre...


En attendant, je vous invite à découvrir mon avis sur son livre "Louis de Funès, Regardez-moi là, vous?"http://noaetsonmonde.blogspot.fr/2013/03/livre-louis-de-funes-regardez-moi-la.html