samedi 29 septembre 2012

[Livre] "Mauvais Fille" de Justine Lévy



« Mauvaise Fille » de Justine Lévy
Chez Stock
Editions Livre de Poche

En quelques mots : Louise jeune écrivaine, plutôt indépendante, en couple femme en couple, plutôt indépendante et écrivaine. Pas forcément très proche de sa mère qui n’a pas été très présente lorsqu’elle était enfant, le cancer qu’elles affrontent ensemble vont redéfinir leur relation.  Mais au moment où sa mère semble perdre son combat pour la vie va-t-elle pouvoir lui annoncer qu’elle même va donner la vie ?

  • En deux mots : héritage & maman
  • En une question : Devenir mère est ce mieux comprendre la sienne ?

SPOILER MINIMUM

Adapté prochainement au cinéma, je découvre donc « Mauvaise Fille » de Justine Lévy avant de le voir prendre vie en image.

« Mauvais fille » est un livre qui se lit très facilement mais qui est assez difficile à résumer en quelques lignes. Surtout sans trop en dire. Justine Lévy nous narre ici l’histoire d’amour de Louise et de sa maman. Elle nous parle de leur relation assez distante au départ qui se transforme au fil des pages et de la maladie qu’elles affrontent ensemble, ou pas. On alterne avec beaucoup de douceur et d'à propos du passé, au présent sans jamais perturbée la lecture. Louise nous raconte et comme lorsque l'on se confie à quelqu'un les souvenirs se bousculent un peu entre eux...

Louise est une jeune femme qui a du grandir avec une maman, d’une grande beauté, d’une grande liberté, mais qui pouvait l’ignorer lorsqu’elle était enfant pour aller payer sa tournée aux clochards du coin. Avec une maman qui préférait partir sur un coup de tête faire la fête alors que sa petite fille restait seule à la maison. Qui pouvait ivre morte s’endormir sans lui préparer de petit déjeuner. Mais une mère qui aujourd’hui doit affronter un cancer pour la deuxième fois. Admirative de sa beauté et de sa liberté, Louise est aussi marquée par une certaine rancœur pour cette mère qu’elle n’a pas su être mais qu’elle aime pourtant plus que tout. Au point de ne pas réussir à lui dire qu’elle aussi elle va devenir mère…

« Mauvaise Fille » est un livre confession, un livre où Louise tente de comprendre, de mettre des mots, de pointer du doigt et des mots une relation compliquée et belle à la fois. Avec cette mère pas si mère au départ, mais qui l’est malgré tout. Et de l’ambivalence des liens mère/fille qui peuvent parfois s’inverser. Parce qu’une maman à un jour été une petite fille, puis une jeune femme, puis une mère… Parce que la vie n’est que cycle… Parce que le souvenir de l’autre change avec le temps, parce que l’intérêt que l’on lui porte change aussi…. Mais qui va aussi dévoilé la complicité qu’elles sont su construire malgré le passé…

Dur et beau à la fois. Triste et profondément touchant, « mauvaise fille » est une déclaration d’amour et un cri de culpabilité pour une vie nouvelle qui arrive alors que l’autre s’en va. Justine Lévy donne tellement vie à Louise que les prénoms s’effacent rapidement, comment Louise ne pourrait pas être Justine elle-même ? Troublant.(J'ai du coup très envie de découvrir ses 2 premiers livres : "Le Rendez-Vous" et "Rien de Grave").
Troublant donc et terriblement triste. C’est si triste si dur à lire par moment. Les larmes sont souvent au bord des yeux et l’envie puissante d’appeler ou d’embrasser ma propre mère, tout de suite maintenant, est souvent là au fil des pages.

Un livre dur à lire pour ceux qui ont encore leurs mamans parce qu’il rappelle qu’elles ne seront pas là pour toujours. Physiquement en tout cas. Et très dur aussi je pense, pour celles qui auront traversés la même histoire que Louise. Mais un livre qui invite à partager le plus possible avec cette personne qui nous a mis au monde que l’on aime et qui nous aime malgré tout, malgré nous pour toujours. Et qui aussi témoigne d’une histoire commune pour toutes celles qui auront traversés peut-être les mêmes épreuves.

Prochainement adapté au cinéma par Patrick Mille avec Izia Higelin et Carole Bouquet, j’ai vraiment hâte de le découvrir, même si je sais d’avoir que je devrais avoir obligatoirement le paquet de kleenex avec moi…(ici affiche et BA)


Note 8/10

En bref : une histoire d’amour mère/fille qui font face à la vie, à la maladie et au temps qui passe. Bouleversant et touchant sans jamais tomber dans la facilité ou dans le tire larme. Francs et sincères les mots de Justine Lévy sonnent justes et laissent une empreinte en nous faite d’un peu de douceur et d’amertume.


Morceaux choisis / Citations :

« J’ai cru comme toi que maman était ma maman, qu’il suffisait d’être mère pour être une maman, j’aimerais tant que tu comprennes, je voudrais tant pouvoir te dire. »

« Je sais qu’elle mourant et moi la veillant c’est la dernière chose qu’on fera ensemble. »

« Tellement ça dure, tellement c’est dur. »

« Souvent en vieillissant, on veut redevenir enfant. Maman, elle veut redevenir maman. »

« Si maman meurt, je me disais alors c’est que les bateaux peuvent voler, les chats pleurer, les maisons chanter à tue-tête. Pas possible. »

« A l’époque où maman était belle, on se glissait des mots sous les portes ou sous les oreillers, c’était mieux que les textos, on pouvait les garder, je les ai gardés, un jour je les lui montrerais, tous ces mots, toutes ces missives (…) »

« (…) Sans réfléchir, sans penser au bébé enfermé en moi, à l’abri de tout sauf de moi. »

« Il a bien gardé ses lettres lui, peut-être pour ne plus penser à elle, pour la ranger sagement dans un de ses tiroirs, parce que ça finit par remplacer la mémoire. »

« Je pense à elle qui meurt à mesure que mon ventre grossit. Est-ce que c’est lié ? Dans quelle mesure ? Qu’est ce que l’une prend à l’autre ? Moi qui suis si vivante, doublement vivante en quelque sort, moi qui la nargue avec cette 2ème vie, obscène, évident, j’ai beau prier pour qu’elle reste en vie au moins le temps de la naissance, je sais que c’est moi qi lui prends ce qui lui reste de vie. Et je pleure. »


Sortie prévue le 28 novembre 2012
Chez ARP Sélection

jeudi 27 septembre 2012

[DVD] "Gatsby Le Magnifique" de Jack Clayton



"Gatsby Le Magnifique" de Jack Clayton
Sortie en 1974 chez Paramount

En quelques mots : Dans les années 20, près de New York, le jeune Nick Carraway s'installe près de chez sa cousine Daisy, mariée à un riche aristocrate du nom de Tom Buchanan. Immédiatement fasciné par Jay Gatsby, son voisin, Nick se rapproche assez vite de lui. Cet homme qui semble cacher son mal de vivre derrière de somptueuses fêtes,  l'intrigue. Il découvre alors que Gatsby a toujours aimé la belle Daisy, et que tout ce faste n'a qu'un but : la reconquérir...

  • en 2 mots : réussite & sentiments
  • en 1 question : un amour passé peut-il renaître au présent ?

SPOILER MINIMUM

« Gatsby le magnique » de Jack Clayton est l’adaptation du roman de F. Scott Fitzgeral (mon avis ici). Le livre bien en tête et la réputation du film encore plus, je me mets devant le DVD en confiance. Surtout que Francis Ford Coppola en signe le scénario et que le film compte 2 oscars pour les costumes et la musique au compteur...

"Gatsby le magnifique" est un film qui me laisse malheureusement sur ma faim et qui a peut-être finalement mal vieilli. Très ancré dans les années 70 malgré une histoire qui se déroule dans les années 20, je suis très vite troublée par le jeu lent et parfois surjoué des acteurs... La lumière douce et pastelle se fait trop neutre... tout semble venir ralentir ce film à l'intrigue déjà bien fine et bien lente. Une histoire d'amour entre un homme et une femme que la vie a séparé et qui se retrouve bien des années plus tard. Mais le soupçon de mystère, la pincée du drame, les superbes costumes et le beau Robert Redford ne portent finalement pas ce Gatsby vers le magnifique.

Un casting inégal, avec les très bons : Robert Redford (Jay Gatsby), Scott Wilson (Wilson) et Sam Waterston (Nick Carraway) mais terriblement rabaissé par une Mia Farrow (Daisy) carricaturale et plutôt horripilante de surjeu digne d'une gamine capricieuse...  Elle vient surtout rentre peu crédible l'alchimie de Gatsby pour cette femme qui n'a rien de charmante ou de touchante. Et pourtant la prestation de Robert  Redford est vraiment bluffante.

Côté casting donc première surprise car mis à part Nick, Gatsby et Wilson, je n’avais absolument pas ce casting en tête au fil de ma lecture. Les femmes, hormis Jordan (Lois Chiles),  malheureusement peu présente, sont ici assez peu séduisantes. Myrtle femme au caractère bien trempé dans le livre à la beauté certaine. Et ici peu séduisante, peu intelligente et joue assez mal… Euh oui rien que ça.
Daisy personnage secret, fragile et raffiné, a ici, comme je l'ai dis plus haut un jeu proche de la petite fille capricieuse… Comment croire en la passion entre Gatsby et Daisy quand Robert Redford à l’air dès le début de l’aimer à sens unique… Je ne veux pas trop en dire, mais je suis frustration sur ce film. Je me suis régalée de Robert Redford vraiment divin, comme toujours… Classe, élégant, calme, sublime en costume et casquette blanche. Ou dans cette fameuse scène sous la pluie ou dans ses retrouvailles avec Daisy… Vraiment Robert y est bouleversant de sincérité, profondément crédible… Mais l’histoire ici, malheureusement, se traine ici en longueur et créée même par moment un certain malaise. Comme dans la scène rajoutée dans le dressing de Gatsby ou les scènes des soirées chez Gatsby…

Côté adaptation, tout commence plutôt bien. Tout comme le livre, le film s'ouvre sur la voix off de Nick Carraway qui évoque la citation de son père « Chaque fois que tu te prépares à critiquer quelqu’un, m’a-t-il dit, souviens toi qu’en venant sur terre tout le monde n’a pas eu droit aux mêmes avantages que toi. ». Franchement prometteur, au départ...

L'ambiance années 20, élégante et délicate est là. La chaleur de l'été est là. La force et les faiblesses des personnages sont là. Les détails sont bien présents, comme l’affiche des yeux qui domine tout le livre qui est bien là ou la rencontre de Nick et Gatsby ou encore les retrouvailles de Gatsby et Daisy. Cependant ce n'est pas ici une adaptation littérale. Certains points diffèrent, à plus ou moins de degrés d'importance. On note rapidement des différences sur l'ordre chronologique des événements, l'évolution des relations entre les personnages, la place de Nick Carraway dans la narration de l'histoire....  mais même si certains points sont différents, Francis Ford Coppola respecte bien la trame et la veine du roman et surtout n’en altèrent jamais l’histoire. Cependant les changements ne viennent pas non plus forcément l’améliorer. Je rappelle que le roman n’est pas forcément très passionnant.

Même si le faste des soirées est bien là, les rumeurs sur Gatsby bien amenés, les scènes de danses sont vraiment bien trop ratées à mon sens. Et une scène dans une salle de balle avec une bougie est vraiment surréaliste… Le film a certainement mal vieilli… Même si certaines fonctionnent bien comme la scène du baiser au bord du bassin ou du rideau et de la piscine (vous comprendrez si vous voyez le film ^^).

Concernant le déroulé de l’histoire tout est assez bien respecté dans les grandes lignes. Le livre et le film débute et finit exactement de la même façon. Tout est là et certaines de ses scènes sont vraiment très bien, reprenant des phrases complètent du roman. Pourtant il me manque les explications du passé de Gatsby et d’où lui vient sa fortune et sa force dans la quête de sa reconnaissance sociale. Mais ce qui me chagrine le plus c’est finalement les scènes partagées entre Gatsby et Daisy… Connaissant le livre je suis vraiment déception car cela va dans le sens de la déception qui va venir mais sincèrement un changement aurait été bienvenu…  Surtout dans la scène rajoutée où Nick revoit Daisy et Tom… J’ai juste eu envie d’hurler : mais non quoi !!!

De plus, le roman narrant l'histoire uniquement du point de vue de Nick, n'est pas du tout respecté ici, la voix off de Nick comme narrateur est peu présente. Et des scènes qui ne sont absolument pas dans le roman même si évoqués de loin. Et je dois dire que cela manque un peu. Le point de vue unique de Nick amenait vraiment un plus au roman que je ne retrouve pas ici et qui fait, à mon avis, défaut à l’histoire…

Mais vrai bon point en revanche pour le jeu du mari de Myrtle, Wilson le garagiste interprété par Scott Wilson. Vraiment très très juste dans son interprétation, sublimant même la petite place qu’il avait dans le roman.

Pour finir, "Gatsby, le magnifique" est donc un film assez irrévérencieux où la morale n’est décidément pas très belle, où l'on se trompe à qui mieux mieux, le tout cautionné par l’entourage et l’amour semble désespérément à sens unique. On assume rien, profitant juste du moment… Un film où les histoires d'amour y sont tragiques : Gatsby et Daisy, Daisy et Tom, Tom et Myrtle, Myrtle et Wilson...

Je reste donc contente d'avoir vu cette adaptation mais conseillerait de voir ce film uniquement pour y découvrir Sam Waterston, Jack Mc Coy dans la série TV New York district / New York Police Judiciaire et plus sérieusement, y voir un Robert Redford plus beau que jamais... Et c'est à peu près tout...

En bref : Elégant et empreint de l’ambiance des années 30 pour les décors et les costumes, la mise en scène transpire la facilité et le surjeu de certains films des années 70. Des costumes et décors raffinés et élégants, un Robert Redfort superbe et inoubliable, mais une Mia Farrow pathétique et un peu horripilante vient gâcher une histoire d’amour peu crédible… Un scénario supérieur au roman, mais dont les incarnations de chaque personnage vient en altérer le charme. .


Morceaux choisis / Citation : 


« Je ne vous ai pas regardé depuis si longtemps. »
 « Ce sont tous des pourris. Vous êtes largement au-dessus de toute cette racaille. »
« Il avait cru saisir son rêve. Il ignorait qu’il était derrière lui. »


Mon avis sur le livre sur "Gatsby le Magnifique" de F. Scott Fitzgerald :  http://noaetsonmonde.blogspot.fr/2012/08/livre-gatsby-le-magnifique-de-f-scott.html


A venir une nouvelle adaptation de Baz Luhrmann ("Roméo + Juliet") en 2013 avec Léonardo Di Caprio (Gatsby), Tobey Maguire (Nick Carraway), Carey Mulligan (Daisy), Joel Edgerton (Tom), Isla Fisher (Myrtle) et Jason Clarke (Wilson).

Je dois dire que les premières images et le casting me laisse déjà voir que cette adaptation sera bien supérieure à celle-ci. J'aurai adoré que Robert Redford y fasse une petite apparition...


Photos et BA du prochain Gatsby ici 

mardi 25 septembre 2012

[Cinéma] Affiche, photos et BA pour "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller


"Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller
adaptation du roman de François Mauriac
dévoile sa nouvelle affiche 

Enjoy !



"Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller sera en salle le 21 Novembre 2012
Chez UGC Distribution

Avec : Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Anais Demoustier, Stanley Weber, Jérôme Thibault, Catherine Arditi, Francis Perrin...

En quelques mots : Dans les landes, on arrange les mariages pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux, mais cette impose jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu'on lui impose, elle tentera tout pour vivre pleinement sa vie...


Adaptation donc du roman de François Mauriac 
Edité chez Livre de Poche
192 pages

Voici quelques photos du films : 
Crédits : Eddy Brière © Les Films du 24 - UGC Distribution - 2011 - tous droits réservés










et 3 petits extraits du film : 

[Sortie Ciné] Du livre au ciné ! Les sorties de la semaine 26/09/12


Du livre au ciné !!
"quand le livre prend vie au ciné"

26/09/2012 : Cette semaine au ciné on peut retrouver




DRAME, THRILLER
Chez Pathé Distribution



"Savages" d'Oliver Stone est l'adaptation du roman éponyme de Don Winslow.
Au casting : Blake Lively, Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson, Jana Banker, Benicio Del Toro...

En quelques mots : Interdit aux moins de 12 ans 
Laguna Beach, Californie : Ben, botaniste bohème, Chon, ancien Navy Seal, et la belle O partagent tout. Ben et Chon sont à la tête d’un business florissant. Les graines ramenées par Chon de ses missions et le génie de Ben ont donné naissance au meilleur cannabis qui soit. Même s’il est officiellement produit pour des raisons thérapeutiques, ils en dealent partout avec la complicité de Dennis, un agent des stups. Leur affaire marche tellement bien qu’elle attire l’attention du cartel mexicain de Baja, dirigé d’une main de fer par Elena. Face à leur proposition d’"association", Chon est partisan de résister par la force, mais Ben préfère tout abandonner. Pour les contraindre à coopérer, le cartel kidnappe O. Elena a eu raison d’utiliser les liens très forts du trio, mais elle a aussi sous-estimé leur capacité à réagir… C’est le début d’une guerre entre l’organisation du crime dont le bras armé, Lado, ne fait aucun cadeau et le trio. Qu’il s’agisse de pouvoir, d’innocence, ou de la vie de ceux qu’ils aiment, tout le monde a quelque chose à perdre.




ANIMATION, COMEDIE, COMEDIE MUSICALE
Chez ARP Sélection

"Le magasin des Suicides" de Patrice Leconte est l'adaptation du roman de Jean Teulé du même nom.

Au casting voix française : Bernard Alane, Isabelle Spade, Kacey Mottet Klein, Isabelle Giami, Pierre-François Martin-Laval, Eric Métayer... 
En quelques mots : Imaginez une ville où les gens n’ont plus goût à rien, au point que la boutique la plus florissante est celle où on vend poisons et cordes pour se pendre. Mais la patronne vient d’accoucher d’un enfant qui est la joie de vivre incarnée. Au magasin des suicides, le ver est dans le fruit…

 (pas su trouver la version livre)


ANIMATION
Chez Gebeka Films

"Le chien du Tibet" de Masayuki Kojima est l'adaptation du livre de Yang Zhijun.

Au casting voix française : 
En quelques mots : Après la mort de sa mère, Tenzin est obligé de quitter la ville pour aller vivre avec son père, docteur dans la prairie tibétaine. Ce changement de vie radical est difficile pour cet enfant de dix ans : il doit s’habituer à la vie de nomade, se familiariser avec ce père qui est un inconnu, allant même jusqu’à garder un troupeau de moutons, bétail des plus indiscipliné… Un jour, le jeune garçon est témoin d'un combat entre des chiens de garde tibétains et un chien aux poils dorés étranger à la meute… Celui-ci deviendra son plus fidèle ami. Mais dans les montagnes, un danger rôde. La chasse s’organise alors…

[Réflexion] Et si...

[Et si ...]


C'est fou ce que 3 petits points peuvent contenir :


... des silences... des soupirs... des sourires... des sous entendus...des non-dits discrets...
des "je n'ai pas fini ma phrase"... des "mais"... des "si"...
3 petits points qui veulent tout dire...mais qui ne disent rien... 
qui disent des "au cas où", "tu me comprends à demi-mots"... 

pas seulement la suite d'une liste interminable mais des suites de mots imprononçables à haute voix, 
par peur... par pudeur...
ils viennent soutenir les mots, accentuer les pensées... 
donne un ton à des mots écrits...
donne des émotions à des phrases plates qui mériteraient d'être dites à haute voix... 
donne une mélodie à un texte, une douceur, une mélancolie, une tendresse...

Mais ils peuvent aussi être pleins de colère, de frustration... "je ne dis rien mais je dis tout"... 
je préfère me taire pour ne pas faire mal, pour ne pas dire des choses que je regretterais... 
par fainéantise aussi parfois... ça va plus vite...

C'est une phrase non finie... un livre qui continue... un rêve qui se prolonge...une chanson qui n'aurait pas de fin... 

une engueulade qui respecte l'autre... qui se fout de l'autre... 
des mots pleins de silence et pleins de bruits...

3 petits points troublants que l'on peut terminer à sa façon, à ses pensées...ils sont personnels et propres à ceux qui les utilisent puisqu'ils renferment leurs pensées, leurs non-dits, ils sont remplis de secrets...3 petits points comme un secret...que l'on murmure discrètement sans dire un mot...


et vos "..." ils contiennent quoi?...

lundi 24 septembre 2012

[Evénement] Visite de La Cité du Cinéma - Saint Denis...

[A dream come true...]

La Cité du Cinéma vient d'ouvrir ses portes...

Plus de 10 ans maintenant que je suis les avancées de ce projet titanesque...
A découvrir pas à pas ce projet un peu fou au départ de Mr Luc Besson. Un Hollywood sur Seine, à Saint-Denis...
Projet qui, d'ailleurs, au départ a bien failli se trouver à Compiègne il me semble....


Plus de 10 ans donc à suivre pas à pas ce projet d'école de cinéma, de studio de tournage... Il y a 10 j'intégrais la vie active et je me rêvais dans ce projet...  Peu importe ma place juste y travailler c'était assez énorme pour moi en sortant de mon BTS com... Bref ça y est La Cité du Cinéma est enfin là ! 
Et qui sait... Le cinéma c'est le rêve, le cinéma c'est se dire "un jour peut-être...", "One Day..." en attendant merci encore à EuropaCorp pour cette visite un peu magique réalisée hier ! Une visite exceptionnelle pour l'inauguration des lieux.

Attention, je précise que cette visite a eu lieu uniquement dans le cadre de l'inauguration et que hors contexte, il n'y a pas grand chose à voir, mise à part les batiments. Nous ne sommes pas du tout à Hollywood !
...En tout cas pas encore ^^...

[En quelques mots] 
La Cité du Cinéma s'étend sur 62 000 m2, soit : 
- 20 000 m2 de bureaux
- 9 plateaux de tournage sur 11 000 m2
- une salle de projection d'environ 500 places et des salons attenants sur 2 200m2
- des locaux d'activités qui s'étendent sur 12 000 m2 et regroupent des ateliers de peinture, de menuiserie, de magasins de stockage lumière et caméra, ainsi que des loges
- des services communs (restaurant et cafétéria) sur 3 800m2
- l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière disposant de 8 000 m2
- l'ensemble immobilier qui peut accueillir jusqu'à 2000 utilisateurs...

Dingue...




Du parking on s'y voit déjà...
Je crois que c'est par là...














Un avant/après déroutant...

Première année pour les chanceux cinéphiles...





Vestige du passé aux couleurs du présent...






Petit stand Europ-Park, un projet commun serait à venir...
Relique de la soirée de la veille avec les VIP, le vélo appartient à un petit lutin...
Les bureaux d'EuropaCorp
Charlie Chaplin tape la discut'...
Un petit lutin aussi...
Un petit merchandising souvenir...

Point restauration... qui m'a fait tellement penser à The Artist...


La cantine...


Tiens je crois que je le connais le monsieur à gauche...
Direction les Studios de tournages...


Un 1er hangar où est projeté un film sur la réalisation de ce projet...
Patience pour découvrir par petit groupe un plateau de tournage...
Exceptionnel...
Visite incroyable et magique sur un des plateaux de tournage de Malavita...
Dire que de Niro et Michelle Pfeiffer foulent ce plateau...
Une maison normande, un jardin, absolument bluffant...



Tiens je le connais ce véhicule...





Avant de partir recroiser Mr Besson, simple et plutôt accessible a déambuler avant de rencontrer ses élèves.
Il est temps de repartir....











Bye la Cité du Cinéma... et qui sait....
La machine à rêves est là...



« Le cinéma, c’est un oeil ouvert sur le monde. »[Joseph Bédier]

Une petite visite faite avec Audrey de http://newkidsonthegeek.com
et Claire dont voici le lien vers son billet blog sur cette visite
legenoudeclaire.wordpress.com/2012/09/23/eve…