"Sur la route des concerts..." |
Pour la mémoire, pour ma mémoire...
Pour le souvenir de 3 mois de Tournée de Amiens le 28/01/10 à Nice 31/03/2010
La musique comme un battement de cœur
Souvenirs de Limoges
La salle le réclame...
Les violons donnent leurs premières notes...
Puis, l'accordéon de Lionel Suarez..
Le public est en écoute ne reconnaissant pas cette mélodie...
Le piano de Vincent Bidal se rajoute...
Puis les trompettes de Ludovic, Thomas et Philippe...
Suit, la grosse caisse de Loïc Pontieux...
Les instruments se rajoutant un par un, mêlés aux mains du public qui battent en cadence...
Se rajoute pour finir, les guitares d'Hervé Brault et Emmanuel Rodier...
c'est parti! "C'est comme ça" !
Florent arrive alors sur son fidèle destrier, "skatewave", manteau de cuir,...
Long manteau que l'on devine idéal pour les hivers patagons et sûrement dessiné spécialement pour lui...
Lunette clair sur le nez, il a le sourire aux lèvres, la voix sûre...
Et pourtant, pas évident de conjuguer, skate, paroles, prompteur, voix, rythme et public...
Mais les retrouvailles sont là, lui heureux de retrouver son public et son public heureux de le retrouver...
"Bonsoir !" il prend des nouvelles comme des retrouvailles avec un vieux pote !
Et oui, déjà 7 ans depuis Ailleurs Land et ces voyages musicaux avec Baryton et Brel...
Le voyage reprend ici, là où il s'est arrêté : "Ma liberté de penser"...banjo...et juste sa voix pour commencer...
Batterie, c'est parti ! Et non personne n'aura notre liberté de penser !! Non, non !
Les trompettes viennent ici donner un côté latino des plus agréable ! olé !
Le show s'annonce latino ombré ! mais non pas que...
L'accordéon s'en mêle et s'emmêle harmonieusement...
Les "Hey" ! sont toujours là ! toujours maîtrisé par lui et le public au taquet !
Vite, on voyage, il a dit, direction Paris, ligne 1 "Chatelet les Halles"...
Piano... violon... on est de suite transporté dans les couloirs du métro parisien, des images qui reviennent en flash... La foule qui se presse sans rien voir... sans aller voir plus loin...
Bam Bam, la colère monte crescendo... Sa voix explose en furieux et magnifique "La fin du voyageeeeeeee"... Une note qui s'envole loin... loin... qui perce les murs tagés des couloirs du métro parisien...
Le souffle court, le souffle qui se coupe bien avant lui... pour ne reprendre qu'une fois la note achevée... Scotchée sur la chaise par cette voix inégalable...
La voix s'apaise, désabusée mais repart une dernière fois comme une dernière bataille... La salle applaudie à tout rompre...
On enchaîne latino! "No pasa nada", un duo avec Delphine Elbé
Tout en force et en puissance, chaque mot, chaque note, comme un boulet de canon !
Une joute verbale, rythmée et pleine d'espoir...
Un salut de Florent venant féliciter cette prestation et ce message passé...
Solo guitare... Rock et sombre... et non! C'est "La foule"...
version espagnol, enfin franco-espagnol.
même si l'on aime pas trop la mélodie, on se peut que se laisser entrainer, et partager son amusement, avec un débit de fou ! A ce demander quand est ce qu'il respire??!!
Hop on enchaine Harmonica !
Yesss Florent se fait musicien pour "Ca change un homme" !
"De faire du bien, des petits riens" et ce soir, il fait du bien !
Quelques uns sûrement surpris de le voir musiciens...
Il raconte l'histoire de cet homme qui pourrait bien être lui...
Soutenu par Lionel Suarez, l'harmonica à la part belle sur cette chanson !
"Ca change un homme de faire du bien"
Et comment !
Dernier souffle à l'harmonica, le public le laisse chaque soir terminer sa note...
Le voyage se poursuit... nouvelle destination..."Là où je t'emmènerai"
Chanson qui dit il, parait la plus facile mais en fait est la plus dure à chanter...
Violon, assis sur un tabouret, il fait une confidence, il fait sa déclaration d'amour...
douceur... guitare... piano...
"C'est au bout du regard..." Sa voix se fait charme, tendresse et douceur... comme un murmure...
"Nos vies couleront sans un hiver", "Je serais là, à chaque fois, que tu auras besoin de moi, regarde là-bas..."
Comment ne pas y croire?
Cette voix que nous n'avons pas l'habitude d'entendre, dans ce registre tout en douceur...
Les notes semblent fragiles, rajoutant encore au charme déjà magique de cette mélodie...
C'est une belle chanson, mais aussi une chanson "casse gueule" comme il pourrait lui même le dire...
Une note qui passe ou pas...l'appréhension chaque soir de LA passer ou pas...
Mais oui, ce soir elle passe...
Tambour, rythme régulier et lancinant... Départ pour la terre des bisons, territoire indien...
Chanson que peu de personne connaisse, mais la chanson préférée de sa femme ^^, "Les bisons"
"J'ai vu le dernier des Mohicans faire la manche, place de Clichy"...
Le décor est posé... Voyage en terre indienne...
Florent nous emmène contempler les bisons...
Il est rythme... Sa voix presque parlé par moment, semble rappeler le conteur de légende..
"Le vent a soufflé sa chanson..."
Instinctivement, le pied ou la main bat le rythme de ce tambour... comme envoûté par ce vieil indien... ce bourguignon patagon...
Tout naturellement "Un jour, une femme" prend sa place...
Il vient s'assoir au pied du piano pour commencer cette "putain de chanson" comme il le dira à Caen...
Tout a déjà été dit 100 fois, déjà entendue 200 fois, pourtant elle semble renouvelée, rajeunie... Et ce public, qui chaque soir, soupir de bonheur.. prouve bien qu'elle est incontournable... Et c'est vrai...
Chaque fois, l'émotion de cette rencontre et déclaration d'amour d'un être à un autre "par l'amour qu'elle inonde", "porte à sa bouche, le front d'un petit monde"...
... J'attends mon jour... mon homme... comme tout le monde...
Et là surprise... un final... magnifique ! Ludovic Louis termine ce voyage avec sa trompette enchantée...
On enchaine, départ pour "Vesoul", Honfleur, Anvers...
L'accordéon de Lionel Suarez nous emmène valser dans l'univers musical de Jacques Brel...
Florent concentré, interprète, mais reste joueur...
"Je te le re redis! je n'irais pas plus loin!"
Le public à chaque fois suspendu à ses lèvres, le souffle court lorsque le débit s'accélère!
Un final accordéon/batterie comme pris de folie, qui s'envolent dans la salle à l'écoute...
La récré continue ! "La chanson de Jacky"
Les musiciens qui s'éclatent! on se sait plus où regarder!
Florent au taquet devenant comédien et mime !!
"Sapin de Noël", "Vrai pédé", "Ailes blanches", Florent devient Jacky!
Après Brel, il nous annonce aborder la partie "Sacralisé, et sacralisante" de Baryton...
"Guide me home"
Florent chausse sa voix de Baryton, accompagné de Delphine Elbé, et nous guide dans cette musique classique...
il prend place, la voix est belle et sûre... Ils ne font plus qu'un avec les musiciens.
Florent le corps tremblant, passe les notes haut la main...
Direction l'italie... "Caruso"...
La salle comme suspendue, hors du temps semble ne plus être là...
Elle écoute... le cœur battant, cette voix unique et belle....
Jusqu'à la dernière note... le dernier souffle... le temps semble arrêté, on a d'ailleurs du mal à reprendre son souffle...
Quelques secondes hors du temps avant la standing ovation du public sous le charme...
On continue dans le voyage classique...un autre genre...
Quelques notes... batterie/piano, tambour sur l'air du Boléro ou de Et maintenant...
Surprise ! "N'importe quoi!"
Le public répond présent !
Toujours là, après 23 ans, on est encore une fois pris par l'émotion, par cette chanson qui est loin d'être "N'importe quoi"!. Pas une ride pour cette chanson renouvelée sur cette tournée.
Une interprétation comme si c'était la première fois... A peine entamée, les bras se lèvent déjà pour les OHHHHH OOOHHHHHH OOHHHHHH
Je me retourne pour voir, contempler ce public qui répond présent... et c'est beau...
Florent ému lui aussi, se rapproche du bord de scène, bat le rythme et suit cette marée de bras et de mains tendus...
Et dire qu'il n'aime pas ses textes... Cette chanson est pourtant celle que le public apprécie, ses mots, sa sincérité dans le texte... et bien sûr sa voix...
Un dernier OHHHHH OHHHH OHHHHH il baisse son bras comme une révérence...
Ovation pour cette chanson qui nous a mené à lui...
Les cris sont là... et Florent parfois de répondre "moi aussi j'vous aimes..."
Attention! "c'est le moment de se dégourdir les pattes!" comme il dit ! "Me siento bien"
Et oui, il se sent bien... Et nous aussi! C'est parti pour le show!
Il invite le public à se rapprocher... déclenchant parfois...euh des cris d'amour on va dire ^^
Et là, la tentation est bien trop grande... des mains se tendent vers lui et lui bien sûr, incapable d'y renoncer... Pensant à tout le monde et toujours attentif aux enfants...
Attention Florent se fait aussi siffleur... et danseur !!!
Des petits pas de danses "voler/copier/emprunter" à Ludovic? ^^
Les violons et trompettes enchainant chaque soir de belles chorégraphies héhéhéhé
La bonne humeur est de mise !
Si tout va bien "Bienvenudo a la casa?!" Et oui bien sûr "Bienvenue chez moi" avec une intro renouvelée!
La salle bat le rythme!!
il nous invite carrément chez lui!! invitant le public à chanter avec lui sur les refrains...
Encore une fois gymique trompette ! Comment ça le fait !!! Quel pep's !!
Et bien l'envie de sauter est là! pour lui ! pour nous !
Sur ce rythme si entrainant et plein de bonheur et de bonne humeur !
Mettant en avant sa voix et son souffle incomparable
"Et si tu veux crier tes désirs, ici tu peux pleurer sans rougir, ici tu peux parler sans mentir"
"Ne pas te taire des jours et des jours...", "reste le même je serais moi !"
Ahhh une chanson poteau ! et quelle voix !!
On continue, on est chez lui alors Fiesta!!!
"Esta noche hay fiesta!"
Il nous invite à la fête !
Même si on ne comprend pas le sens des mots, on sent bien que l'heure est à la fête ! entre amis!
Lui, ses musiciens, nous, tout le monde chante et danse sur ce rythme latino! C'est décidément trop bon !
Mais comment fait il pour garder son souffle???
Applaudissement! on reprend son souffle...enfin on essaye ! voila "Le Mur"!
La fiesta se poursuit mais sans les cons !
Entre "bombe à neutron", "grattage de morpions", on construit son mur anti-cons !
A gauche, à droite, au centre ! il est partout, entrainant le public dans ses bonds rock!
Il détruit les murs à coup de voix ! pour laisser sans souffle et sans voix...
Après les cons, il distribue de l'amour et encore de l'amour ! "Amar y amar"
Yeappaaaa Ombré Florent est de retour ! petits pas de danse, déhanché, sourire, regard, poignées de mains...
Il distribue, il donne ! et son public lui rend autant qu'il peut !
Une énergie débordante, une voix charmeuse et latine... Quel caméléon !!
Les surprises ne sont pas finies...
Les premières notes de guitare reconnaissables entre 1000 annoncent une grosse surprise...
"La Bamba"!!! aHHHHHHHAAAAAAAA
C'est énorme ! que de souvenirs sur cette chanson ! Quel choix judicieux! J'aimerais bien savoir qui lui a soufflé!
C'est énorme ! Le sourire ne quitte pas son visage ! Heureux de partager cela avec nous pris dans ce rythme fou!
La bamba c'est de la BOMBA!
Décidément il se fait danseur ! en même temps très dur de résister à cette musique gorgée de soleil !
Perso, on me perds je suis au taquet! j'adore cette chanson! c'est tellement bon !!!
BAMBAAAAA! lancé dans la salle en final! BOUMMMM
Malin l'animal ! c'est le moment qu'il choisit pour quitter la scène !!! En même ca tombe bien, on a plus de souffle !
Évidement le public ne peut pas le laisser partir comme ça ! C'est chaque soir des ovations pour son retour !...
Le temps de s'apaiser un peu et de reprendre de l'air... les musiciens reviennent...
Violons et Vincent au piano... "Vuelve al sur..."
Florent arrive par la gauche, descend les escaliers... il reprend la route du Sud... Je ne sais si tout est scénarisé volontairement mais cela fonctionne bigrement bien !
Les murmures dans la salle faiblissent au fur et à mesure qu'il se rapproche et que les notes montent...
On savoure cette ode au Sud... On sait que cela sent la fin du voyage...
Te quiero Sud... Te quiero...
On est transportés vers cette terre aride et belle, dans une maison de bois où une chaise à bascule nous attend, où le soleil se couche...
C'est la vie... "En la vida"... piano voix... OH MY GOD !
Je ne comprends pas un mot de cette splendide chanson ... Je n'ai même pas envie de savoir... je laisse vivre et virevolter les émotions, de note en note, mêlés à sa voix...
Une chanson qui touche en plein cœur... et qui crescendo nous bouleverse.
Le frisson émotion qui nous traverse ne peut être faux... ne peut être feint...
Ne peut être vain...
Cette pureté dans ce "cri" d'amour... je ne sais me retenir de me "joindre à lui"... c'est chanson c'est comme "Una nubé blanca"... elle est... elle... ...
Cette fois dernière chanson... mais comme il dit : "on allait pas de quitter comme ca!"
Ne pas oublier cette leçon de vie, cette chanson de vie... "Savoir Aimer"
Encore une fois, il distribue les regards, les sourires, on chante avec lui... un duo avec le public... des mains qui se tendent, il ne peut bien sûr par résister...
J'attends alors le cœur battant, le moment que je préfère pour plusieurs raisons...
Ce moment "batterie" unique où la chanson repart...
Bambam ! Apprendre à rêver !
Je l'aime pour ce crescendo...
pour ce coup de cœur...
pour ce coup de batterie...
pour cette voix qui se lève, relève...
Même rallongée, il faut bien que cette chanson se termine... elle s'achève dans un tonnerre d'applaudissement, tous le sourire aux lèvres de ce moment partagé...
de ce voyage musical...
Florent est ému... le sourire sur ces lèvres ne peut mentir... il vient à nouveau serrer quelques mains...distribuer les sourires, les clins d'oeils...
Puis il appelle ses musiciens, sa dream team, à venir le rejoindre pour saluer tous ensemble ce public d'un soir, d'un soir bonheur...
Son célèbre : "Ne changez rien, vous êtes top niveau!!!" un dernier merci...
Et les voila qui quittent la scène...
Un coup d'oeil à l'horloge : 22h48... et oui c'est bien fini...
La fin de la pause musicale... de la parenthèse émotion... de la bulle de bonheur... de l'échappée belle...
Les violons donnent leurs premières notes...
Puis, l'accordéon de Lionel Suarez..
Le public est en écoute ne reconnaissant pas cette mélodie...
Le piano de Vincent Bidal se rajoute...
Puis les trompettes de Ludovic, Thomas et Philippe...
Suit, la grosse caisse de Loïc Pontieux...
Les instruments se rajoutant un par un, mêlés aux mains du public qui battent en cadence...
Se rajoute pour finir, les guitares d'Hervé Brault et Emmanuel Rodier...
c'est parti! "C'est comme ça" !
Florent arrive alors sur son fidèle destrier, "skatewave", manteau de cuir,...
Long manteau que l'on devine idéal pour les hivers patagons et sûrement dessiné spécialement pour lui...
Lunette clair sur le nez, il a le sourire aux lèvres, la voix sûre...
Et pourtant, pas évident de conjuguer, skate, paroles, prompteur, voix, rythme et public...
Mais les retrouvailles sont là, lui heureux de retrouver son public et son public heureux de le retrouver...
"Bonsoir !" il prend des nouvelles comme des retrouvailles avec un vieux pote !
Et oui, déjà 7 ans depuis Ailleurs Land et ces voyages musicaux avec Baryton et Brel...
Le voyage reprend ici, là où il s'est arrêté : "Ma liberté de penser"...banjo...et juste sa voix pour commencer...
Batterie, c'est parti ! Et non personne n'aura notre liberté de penser !! Non, non !
Les trompettes viennent ici donner un côté latino des plus agréable ! olé !
Le show s'annonce latino ombré ! mais non pas que...
L'accordéon s'en mêle et s'emmêle harmonieusement...
Les "Hey" ! sont toujours là ! toujours maîtrisé par lui et le public au taquet !
Vite, on voyage, il a dit, direction Paris, ligne 1 "Chatelet les Halles"...
Piano... violon... on est de suite transporté dans les couloirs du métro parisien, des images qui reviennent en flash... La foule qui se presse sans rien voir... sans aller voir plus loin...
Bam Bam, la colère monte crescendo... Sa voix explose en furieux et magnifique "La fin du voyageeeeeeee"... Une note qui s'envole loin... loin... qui perce les murs tagés des couloirs du métro parisien...
Le souffle court, le souffle qui se coupe bien avant lui... pour ne reprendre qu'une fois la note achevée... Scotchée sur la chaise par cette voix inégalable...
La voix s'apaise, désabusée mais repart une dernière fois comme une dernière bataille... La salle applaudie à tout rompre...
On enchaîne latino! "No pasa nada", un duo avec Delphine Elbé
Tout en force et en puissance, chaque mot, chaque note, comme un boulet de canon !
Une joute verbale, rythmée et pleine d'espoir...
Un salut de Florent venant féliciter cette prestation et ce message passé...
Solo guitare... Rock et sombre... et non! C'est "La foule"...
version espagnol, enfin franco-espagnol.
même si l'on aime pas trop la mélodie, on se peut que se laisser entrainer, et partager son amusement, avec un débit de fou ! A ce demander quand est ce qu'il respire??!!
Hop on enchaine Harmonica !
Yesss Florent se fait musicien pour "Ca change un homme" !
"De faire du bien, des petits riens" et ce soir, il fait du bien !
Quelques uns sûrement surpris de le voir musiciens...
Il raconte l'histoire de cet homme qui pourrait bien être lui...
Soutenu par Lionel Suarez, l'harmonica à la part belle sur cette chanson !
"Ca change un homme de faire du bien"
Et comment !
Dernier souffle à l'harmonica, le public le laisse chaque soir terminer sa note...
Le voyage se poursuit... nouvelle destination..."Là où je t'emmènerai"
Chanson qui dit il, parait la plus facile mais en fait est la plus dure à chanter...
Violon, assis sur un tabouret, il fait une confidence, il fait sa déclaration d'amour...
douceur... guitare... piano...
"C'est au bout du regard..." Sa voix se fait charme, tendresse et douceur... comme un murmure...
"Nos vies couleront sans un hiver", "Je serais là, à chaque fois, que tu auras besoin de moi, regarde là-bas..."
Comment ne pas y croire?
Cette voix que nous n'avons pas l'habitude d'entendre, dans ce registre tout en douceur...
Les notes semblent fragiles, rajoutant encore au charme déjà magique de cette mélodie...
C'est une belle chanson, mais aussi une chanson "casse gueule" comme il pourrait lui même le dire...
Une note qui passe ou pas...l'appréhension chaque soir de LA passer ou pas...
Mais oui, ce soir elle passe...
Tambour, rythme régulier et lancinant... Départ pour la terre des bisons, territoire indien...
Chanson que peu de personne connaisse, mais la chanson préférée de sa femme ^^, "Les bisons"
"J'ai vu le dernier des Mohicans faire la manche, place de Clichy"...
Le décor est posé... Voyage en terre indienne...
Florent nous emmène contempler les bisons...
Il est rythme... Sa voix presque parlé par moment, semble rappeler le conteur de légende..
"Le vent a soufflé sa chanson..."
Instinctivement, le pied ou la main bat le rythme de ce tambour... comme envoûté par ce vieil indien... ce bourguignon patagon...
Tout naturellement "Un jour, une femme" prend sa place...
Il vient s'assoir au pied du piano pour commencer cette "putain de chanson" comme il le dira à Caen...
Tout a déjà été dit 100 fois, déjà entendue 200 fois, pourtant elle semble renouvelée, rajeunie... Et ce public, qui chaque soir, soupir de bonheur.. prouve bien qu'elle est incontournable... Et c'est vrai...
Chaque fois, l'émotion de cette rencontre et déclaration d'amour d'un être à un autre "par l'amour qu'elle inonde", "porte à sa bouche, le front d'un petit monde"...
... J'attends mon jour... mon homme... comme tout le monde...
Et là surprise... un final... magnifique ! Ludovic Louis termine ce voyage avec sa trompette enchantée...
On enchaine, départ pour "Vesoul", Honfleur, Anvers...
L'accordéon de Lionel Suarez nous emmène valser dans l'univers musical de Jacques Brel...
Florent concentré, interprète, mais reste joueur...
"Je te le re redis! je n'irais pas plus loin!"
Le public à chaque fois suspendu à ses lèvres, le souffle court lorsque le débit s'accélère!
Un final accordéon/batterie comme pris de folie, qui s'envolent dans la salle à l'écoute...
La récré continue ! "La chanson de Jacky"
Les musiciens qui s'éclatent! on se sait plus où regarder!
Florent au taquet devenant comédien et mime !!
"Sapin de Noël", "Vrai pédé", "Ailes blanches", Florent devient Jacky!
Après Brel, il nous annonce aborder la partie "Sacralisé, et sacralisante" de Baryton...
"Guide me home"
Florent chausse sa voix de Baryton, accompagné de Delphine Elbé, et nous guide dans cette musique classique...
il prend place, la voix est belle et sûre... Ils ne font plus qu'un avec les musiciens.
Florent le corps tremblant, passe les notes haut la main...
Direction l'italie... "Caruso"...
La salle comme suspendue, hors du temps semble ne plus être là...
Elle écoute... le cœur battant, cette voix unique et belle....
Jusqu'à la dernière note... le dernier souffle... le temps semble arrêté, on a d'ailleurs du mal à reprendre son souffle...
Quelques secondes hors du temps avant la standing ovation du public sous le charme...
On continue dans le voyage classique...un autre genre...
Quelques notes... batterie/piano, tambour sur l'air du Boléro ou de Et maintenant...
Surprise ! "N'importe quoi!"
Le public répond présent !
Toujours là, après 23 ans, on est encore une fois pris par l'émotion, par cette chanson qui est loin d'être "N'importe quoi"!. Pas une ride pour cette chanson renouvelée sur cette tournée.
Une interprétation comme si c'était la première fois... A peine entamée, les bras se lèvent déjà pour les OHHHHH OOOHHHHHH OOHHHHHH
Je me retourne pour voir, contempler ce public qui répond présent... et c'est beau...
Florent ému lui aussi, se rapproche du bord de scène, bat le rythme et suit cette marée de bras et de mains tendus...
Et dire qu'il n'aime pas ses textes... Cette chanson est pourtant celle que le public apprécie, ses mots, sa sincérité dans le texte... et bien sûr sa voix...
Un dernier OHHHHH OHHHH OHHHHH il baisse son bras comme une révérence...
Ovation pour cette chanson qui nous a mené à lui...
Les cris sont là... et Florent parfois de répondre "moi aussi j'vous aimes..."
Attention! "c'est le moment de se dégourdir les pattes!" comme il dit ! "Me siento bien"
Et oui, il se sent bien... Et nous aussi! C'est parti pour le show!
Il invite le public à se rapprocher... déclenchant parfois...euh des cris d'amour on va dire ^^
Et là, la tentation est bien trop grande... des mains se tendent vers lui et lui bien sûr, incapable d'y renoncer... Pensant à tout le monde et toujours attentif aux enfants...
Attention Florent se fait aussi siffleur... et danseur !!!
Des petits pas de danses "voler/copier/emprunter" à Ludovic? ^^
Les violons et trompettes enchainant chaque soir de belles chorégraphies héhéhéhé
La bonne humeur est de mise !
Si tout va bien "Bienvenudo a la casa?!" Et oui bien sûr "Bienvenue chez moi" avec une intro renouvelée!
La salle bat le rythme!!
il nous invite carrément chez lui!! invitant le public à chanter avec lui sur les refrains...
Encore une fois gymique trompette ! Comment ça le fait !!! Quel pep's !!
Et bien l'envie de sauter est là! pour lui ! pour nous !
Sur ce rythme si entrainant et plein de bonheur et de bonne humeur !
Mettant en avant sa voix et son souffle incomparable
"Et si tu veux crier tes désirs, ici tu peux pleurer sans rougir, ici tu peux parler sans mentir"
"Ne pas te taire des jours et des jours...", "reste le même je serais moi !"
Ahhh une chanson poteau ! et quelle voix !!
On continue, on est chez lui alors Fiesta!!!
"Esta noche hay fiesta!"
Il nous invite à la fête !
Même si on ne comprend pas le sens des mots, on sent bien que l'heure est à la fête ! entre amis!
Lui, ses musiciens, nous, tout le monde chante et danse sur ce rythme latino! C'est décidément trop bon !
Mais comment fait il pour garder son souffle???
Applaudissement! on reprend son souffle...enfin on essaye ! voila "Le Mur"!
La fiesta se poursuit mais sans les cons !
Entre "bombe à neutron", "grattage de morpions", on construit son mur anti-cons !
A gauche, à droite, au centre ! il est partout, entrainant le public dans ses bonds rock!
Il détruit les murs à coup de voix ! pour laisser sans souffle et sans voix...
Après les cons, il distribue de l'amour et encore de l'amour ! "Amar y amar"
Yeappaaaa Ombré Florent est de retour ! petits pas de danse, déhanché, sourire, regard, poignées de mains...
Il distribue, il donne ! et son public lui rend autant qu'il peut !
Une énergie débordante, une voix charmeuse et latine... Quel caméléon !!
Les surprises ne sont pas finies...
Les premières notes de guitare reconnaissables entre 1000 annoncent une grosse surprise...
"La Bamba"!!! aHHHHHHHAAAAAAAA
C'est énorme ! que de souvenirs sur cette chanson ! Quel choix judicieux! J'aimerais bien savoir qui lui a soufflé!
C'est énorme ! Le sourire ne quitte pas son visage ! Heureux de partager cela avec nous pris dans ce rythme fou!
La bamba c'est de la BOMBA!
Décidément il se fait danseur ! en même temps très dur de résister à cette musique gorgée de soleil !
Perso, on me perds je suis au taquet! j'adore cette chanson! c'est tellement bon !!!
BAMBAAAAA! lancé dans la salle en final! BOUMMMM
Malin l'animal ! c'est le moment qu'il choisit pour quitter la scène !!! En même ca tombe bien, on a plus de souffle !
Évidement le public ne peut pas le laisser partir comme ça ! C'est chaque soir des ovations pour son retour !...
Le temps de s'apaiser un peu et de reprendre de l'air... les musiciens reviennent...
Violons et Vincent au piano... "Vuelve al sur..."
Florent arrive par la gauche, descend les escaliers... il reprend la route du Sud... Je ne sais si tout est scénarisé volontairement mais cela fonctionne bigrement bien !
Les murmures dans la salle faiblissent au fur et à mesure qu'il se rapproche et que les notes montent...
On savoure cette ode au Sud... On sait que cela sent la fin du voyage...
Te quiero Sud... Te quiero...
On est transportés vers cette terre aride et belle, dans une maison de bois où une chaise à bascule nous attend, où le soleil se couche...
C'est la vie... "En la vida"... piano voix... OH MY GOD !
Je ne comprends pas un mot de cette splendide chanson ... Je n'ai même pas envie de savoir... je laisse vivre et virevolter les émotions, de note en note, mêlés à sa voix...
Une chanson qui touche en plein cœur... et qui crescendo nous bouleverse.
Le frisson émotion qui nous traverse ne peut être faux... ne peut être feint...
Ne peut être vain...
Cette pureté dans ce "cri" d'amour... je ne sais me retenir de me "joindre à lui"... c'est chanson c'est comme "Una nubé blanca"... elle est... elle... ...
Cette fois dernière chanson... mais comme il dit : "on allait pas de quitter comme ca!"
Ne pas oublier cette leçon de vie, cette chanson de vie... "Savoir Aimer"
Encore une fois, il distribue les regards, les sourires, on chante avec lui... un duo avec le public... des mains qui se tendent, il ne peut bien sûr par résister...
J'attends alors le cœur battant, le moment que je préfère pour plusieurs raisons...
Ce moment "batterie" unique où la chanson repart...
Bambam ! Apprendre à rêver !
Je l'aime pour ce crescendo...
pour ce coup de cœur...
pour ce coup de batterie...
pour cette voix qui se lève, relève...
Même rallongée, il faut bien que cette chanson se termine... elle s'achève dans un tonnerre d'applaudissement, tous le sourire aux lèvres de ce moment partagé...
de ce voyage musical...
Florent est ému... le sourire sur ces lèvres ne peut mentir... il vient à nouveau serrer quelques mains...distribuer les sourires, les clins d'oeils...
Puis il appelle ses musiciens, sa dream team, à venir le rejoindre pour saluer tous ensemble ce public d'un soir, d'un soir bonheur...
Son célèbre : "Ne changez rien, vous êtes top niveau!!!" un dernier merci...
Et les voila qui quittent la scène...
Un coup d'oeil à l'horloge : 22h48... et oui c'est bien fini...
La fin de la pause musicale... de la parenthèse émotion... de la bulle de bonheur... de l'échappée belle...
La Dream Team 2010 |
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