Il y a quelques jours je reçois un mail inattendu : Invitation à une masterclass de Luc Besson...
Comment vous dire mon excitation? Luc Besson on aime ou on aime pas et j'avoue, j'aime beaucoup. J'aime son cinéma toujours différent, pas un film ne ressemble au précédent... Toujours sensible, souvent drôle... Et en plus j'ai vraiment adoré son adaptation de "Malavita" donc forcément je dis rapidement "oui" à cette belle invitation...
Lundi 14 Octobre direction le Club Lincoln, toute petite salle de projection de 35 personnes... Impressionnée je réalise que le moment va est être "intime"vu le nombre restreint d'invités. Je suis sourire !
Bonus, je revisionne "Malavita" et je réalise de scène en scène que la 2ème fois est encore mieux que la première. Les détails sautent au visage, comme l'huile d'olive Puget sur la table New Yorkaise ou le 90 sur la 205, les sourires en coin, les regards... Bref, j'ai le temps cette fois de faire attention à tout et savourer chaque séquence sans la surprise de la découverte...
Le générique se termine et arrive, quelques minutes après, l'heureux réalisateur qui tout sourire est là pour répondre à nos questions.
Au départ annoncé pour une vingtaine de minutes, l'échange durera bien plus longtemps. J'avoue avoir perdue la notion du temps, mais je pense qu'une bonne heure s'est facilement écoulée.
Sans rentrer dans le mot à mot, c'est alors un régal de le voir nous parler de son plaisir de faire ce film avec ses légendes du cinéma. Le plaisir de les voir évoluer humblement sur le plateau du tournage et manger des pâtes (à la crème) à domicile. Et puis franchement voir son sourire, à lui (Luc Besson), en évoquant la scène de la cinémathèque lorsque je lui demande quelle scène il a préféré tourner avec Robert De Niro, est un délice... Je pense que c'est pour de tel scène que l'on sait pourquoi on fait du cinéma...
Il nous explique également avoir aimé le livre et avoir eu la volonté de voir avec Tonino Benacquista quelle partie il voulait conserver. Et la partie finalement la plus difficile semble avoir été celle que j'ai aussi le plus aimé dans le roman. Cette petite gazette qui passe de Cholong sur Avre à la prison de NYC... 35 pages qui finissent en quelques petites minutes à l'écran... D'ailleurs il nous expliquera que Cholong sur Avre n'existe pas et que c'est la contraction de deux villages normands...
Il nous racontera également qu'il souhaitait au départ ne faire que le scénario et puis plus le casting avançait plus l'envie de le réaliser est arrivé... Comment passer à côté de la réunion de ses 3 légendes du cinéma américain? Même si il nous interpellera sur le fait qu'il ne partage qu'une seule scène tous les 3... Et puis ce fut aussi l'occasion pour lui de nous raconter que lors de la première lecture du scénario avec Robert De Niro, une partie des acteurs de la série Soprano ainsi que Harvey Keitel étaient présent. Assez dingue...
Les questions s'enchainent rapidement et il évoquera également le choix des enfants Blake. Dianna Agron est arrivée grâce à sa fille qui lui a montré sur sa tablette cette actrice qu'elle aimait bien. Et lui de comprendre rapidement que jouant dans Glee avec les rythmes américains imposés, elle pourrait alors tout jouer. Elle n'a d'ailleurs passé aucune audition pour le rôle, ce qui a fait qu'elle n'a absolument pas cru au départ qu'elle était bien prise pour le rôle. Quant à John D'Leo il a bizarrement fait une première audition catastrophique mais sa ressemblance avec Robert De Niro et ce que Luc Besson pouvait pressentir au delà de son premier jeu, l'a poussé à faire une 2ème audition qui s'est elle très bien déroulée.
Sans rentrer dans le mot à mot, c'est alors un régal de le voir nous parler de son plaisir de faire ce film avec ses légendes du cinéma. Le plaisir de les voir évoluer humblement sur le plateau du tournage et manger des pâtes (à la crème) à domicile. Et puis franchement voir son sourire, à lui (Luc Besson), en évoquant la scène de la cinémathèque lorsque je lui demande quelle scène il a préféré tourner avec Robert De Niro, est un délice... Je pense que c'est pour de tel scène que l'on sait pourquoi on fait du cinéma...
Il nous explique également avoir aimé le livre et avoir eu la volonté de voir avec Tonino Benacquista quelle partie il voulait conserver. Et la partie finalement la plus difficile semble avoir été celle que j'ai aussi le plus aimé dans le roman. Cette petite gazette qui passe de Cholong sur Avre à la prison de NYC... 35 pages qui finissent en quelques petites minutes à l'écran... D'ailleurs il nous expliquera que Cholong sur Avre n'existe pas et que c'est la contraction de deux villages normands...
Il nous racontera également qu'il souhaitait au départ ne faire que le scénario et puis plus le casting avançait plus l'envie de le réaliser est arrivé... Comment passer à côté de la réunion de ses 3 légendes du cinéma américain? Même si il nous interpellera sur le fait qu'il ne partage qu'une seule scène tous les 3... Et puis ce fut aussi l'occasion pour lui de nous raconter que lors de la première lecture du scénario avec Robert De Niro, une partie des acteurs de la série Soprano ainsi que Harvey Keitel étaient présent. Assez dingue...
Les questions s'enchainent rapidement et il évoquera également le choix des enfants Blake. Dianna Agron est arrivée grâce à sa fille qui lui a montré sur sa tablette cette actrice qu'elle aimait bien. Et lui de comprendre rapidement que jouant dans Glee avec les rythmes américains imposés, elle pourrait alors tout jouer. Elle n'a d'ailleurs passé aucune audition pour le rôle, ce qui a fait qu'elle n'a absolument pas cru au départ qu'elle était bien prise pour le rôle. Quant à John D'Leo il a bizarrement fait une première audition catastrophique mais sa ressemblance avec Robert De Niro et ce que Luc Besson pouvait pressentir au delà de son premier jeu, l'a poussé à faire une 2ème audition qui s'est elle très bien déroulée.
Avec beaucoup d'humour, Luc Besson nous donnera quelques anecdotes de tournage avec les acteurs, mais aussi avec le chien, Malavita, qui a eu le moins de prise ! Quant à la direction des acteurs, il nous dit qu'un gros travail de préparation est fait en amont ce qui fait qu'il n'y a finalement peu de surprise en plateau. Mais en même temps avec de tels acteurs c'est un "boulevard". Il nous racontera d'ailleurs que lors du premier face à face de Tommy Lee Jones et Robert De Niro, lorsqu'il s'est retourné après son "coupez" il a découvert alors tout une équipe "bouche bée" derrière lui... J'imagine très bien la scène !! Mais attention, cette préparation au tournage ne l'empêche pas non plus d'écouter ses acteurs, puisqu'il nous raconte que nous avons l'honneur de voir Michelle Pfeiffer en bigoudis grâce à une idée à elle ! Si, si...
En parlant de détails, j'évoquerais avec lui son choix de dater le film en 1996 (dans le roman cela n'est pas précisé), il me répondra simplement et très justement je dois dire, que c'était plus simple pour que l'équipe de surveillance n'utilise que des moyens des simples, micros et jumelles...Ce qui permet à Giovanni de faire quelques escapades...
Seule mauvaise nouvelle de cette rencontre, il n'a pas prévu de tourner la suite de "Malavita", "Malavita encore". Il souhaite faire autre chose, faire d'autres projets. Faire quelque chose qu'il n'a pas encore fait. Une personne lui demandera d'ailleurs si il n'avait pas peur de l'accueil fait à ses films, il répondra : "Je n'ai pas peur. Si on a peur on ne fait rien. Et on ne fait surtout pas de film"...
... Comment tout raconté? Franchement je ne peux pas ma mémoire me fait défaut mais je me souviens surtout d'un homme simple et passionné qui a répondu à beaucoup plus de questions que prévues et surtout y a répondu sans détour ! Et puis je garde aussi le souvenir d'un homme qui s'illumine dès que l'on parle technique... Apparemment de nouveaux gadgets sont arrivées sur le marché...
Et puis grâce à ce rendez-vous ce fut aussi l'occasion d'évoquer "Le Grand Bleu" et sa rencontre avec Zappata en pleine pampa Argentine... Savoureux !
Merci encore à EuropaCorp et Cartel pour l'organisation de cette rencontre en toute simplicité !
Voici ci-dessous un petit extrait de 17mn de cette belle soirée où l'échange fut simple et sympathique !
Une version définitive et complète pourrait être intégrée dans les bonus du DVD à venir.
J'espère très fort que oui !!
Une version définitive et complète pourrait être intégrée dans les bonus du DVD à venir.
J'espère très fort que oui !!
Vous pourrez trouver une retranscription écrite très complète ici : http://mulderville.net/evenements/master-class/110/luc-besson
Et surtout allez voir Malavita !
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