En quelques mots : 1944, les enfants, des villages de Velrand et de Longeverne, menés par leur chef de bande Lebrac et l'Astec, se livrent une guerre de territoire, à coups d'épées de bois et de lance-pierre et de coups de gueule....
- en 2 mots : enfance & batailles
- en 1 question : et si la guerre pouvait rapprocher des ennemis ?
Né du roman de Louis Pergaud, déjà adapté au cinéma en 1961 par Yves Robert, cette une nouvelle version, une nouvelle adaptation que nous livre Christophe Barratier... Ben, il aurait p'tete pas dû...
Rien que sur le titre d'ailleurs, que je ne trouve pas du tout justifié ici.... Annoncé clairement comme une adaptation libre, ils auraient pu déjà changer le titre. La guerre des enfants et des boutons sont bien loin de ce qui nous reste en tête lorsque le générique de fin défile sur l'écran. J'aurais plutôt dit "La guerre des enfants" ou carrément "Longeverne contre Velrand"...
Complètement ou quasi à l'opposé des valeurs des ressentis exprimés dans la version d'Yves Robert, et dans une autre temporalité, 1912 fait face à 1944, on doit rapidement fait abstraction de la première version si l'on ne veut pas être encore plus déçue de cette version.
Malheureusement vous l'aurez compris, je n'ai pas beaucoup de bien à dire cette nouvelle adaptation 2011. Mise à part une très belle image et qualité photo. Mais de superbes paysages et des plans audacieux n'arrivent pas à nous faire oublier, tout ce qui faisait le charme aussi de la version 1961. (simplicité et sincérité). Les personnages font ce qu'ils peuvent pour se dépatouiller d'une histoire un peu brouillon... On ne s'attache pas autant à ce Lebrac version 1944, même si le jeu de Jean Texier est plutôt bon et ses regards très expressifs, (un petit talent à suivre). Les frères Gibus ne se ressemblent pas du tout... Petit Gibus à quelques répliques et mimiques rigolotes, mais on est bien loin du talent de Martin Martigue, même si Clément Godefroy reste assez attachant.
Finalement, on s'interroge d'avantage sur la relation du maitre d'école (Guillaume Canet) et Simone (Laetitia Casta) et sur le réseau de résistants... Comme si on s'était trompé d'histoire...
On reste bien sur les grosses lignes du roman, les noms des enfants (Lebrac, p'tit Gibus, la Crique, Bacaillé...), la guerre de villages, deux chefs de camp, un Lebrac rebelle et qui tombe amoureux, des batailles, des boutons, une cabane, une trahison, un prof attaché à l'insoumission de Lebrac, mais c'est à peu près tout. N'attendez aucune des répliques cultes, elles ne sont pas là, l'autorisation d'utilisation n'a pas été accordée. On aura juste des "attendez moi les gars", des "j'aurai" et "j'y dis que" mais c'est tout...
Bémol également pour moi, le complet décalage entre la musique et le film. On a carrément droit à la "grande musique à l'américaine", digne des grandes productions américaines. Juste envie de dire "euh pourquoi faire?".
Bref, je suis, sûrement, bien trop attachée à la première "Guerre des boutons", mais c'est un vrai sentiment d'arnaque, quelle déception... Je n'aurais pas été autant déçue si tout simplement le film avait porté un autre nom. Même si j'ai tenté à plusieurs reprises de me dire, "oublie la première version, n'attends pas des scène qui n'arriveront pas". Il est impossible d'adhérer autant à cette histoire... La justification de l'histoire semblant être donné à la va vite... Les adultes ont une part presque plus importante que les enfants, les horreurs et les dénonciations de la seconde guerre mondiale, prenant le pas sur ces enfants qui se livrait en 1961 une guerre pour presque se passer le temps...
Rien que sur le titre d'ailleurs, que je ne trouve pas du tout justifié ici.... Annoncé clairement comme une adaptation libre, ils auraient pu déjà changer le titre. La guerre des enfants et des boutons sont bien loin de ce qui nous reste en tête lorsque le générique de fin défile sur l'écran. J'aurais plutôt dit "La guerre des enfants" ou carrément "Longeverne contre Velrand"...
Complètement ou quasi à l'opposé des valeurs des ressentis exprimés dans la version d'Yves Robert, et dans une autre temporalité, 1912 fait face à 1944, on doit rapidement fait abstraction de la première version si l'on ne veut pas être encore plus déçue de cette version.
Malheureusement vous l'aurez compris, je n'ai pas beaucoup de bien à dire cette nouvelle adaptation 2011. Mise à part une très belle image et qualité photo. Mais de superbes paysages et des plans audacieux n'arrivent pas à nous faire oublier, tout ce qui faisait le charme aussi de la version 1961. (simplicité et sincérité). Les personnages font ce qu'ils peuvent pour se dépatouiller d'une histoire un peu brouillon... On ne s'attache pas autant à ce Lebrac version 1944, même si le jeu de Jean Texier est plutôt bon et ses regards très expressifs, (un petit talent à suivre). Les frères Gibus ne se ressemblent pas du tout... Petit Gibus à quelques répliques et mimiques rigolotes, mais on est bien loin du talent de Martin Martigue, même si Clément Godefroy reste assez attachant.
Finalement, on s'interroge d'avantage sur la relation du maitre d'école (Guillaume Canet) et Simone (Laetitia Casta) et sur le réseau de résistants... Comme si on s'était trompé d'histoire...
On reste bien sur les grosses lignes du roman, les noms des enfants (Lebrac, p'tit Gibus, la Crique, Bacaillé...), la guerre de villages, deux chefs de camp, un Lebrac rebelle et qui tombe amoureux, des batailles, des boutons, une cabane, une trahison, un prof attaché à l'insoumission de Lebrac, mais c'est à peu près tout. N'attendez aucune des répliques cultes, elles ne sont pas là, l'autorisation d'utilisation n'a pas été accordée. On aura juste des "attendez moi les gars", des "j'aurai" et "j'y dis que" mais c'est tout...
Bémol également pour moi, le complet décalage entre la musique et le film. On a carrément droit à la "grande musique à l'américaine", digne des grandes productions américaines. Juste envie de dire "euh pourquoi faire?".
Bref, je suis, sûrement, bien trop attachée à la première "Guerre des boutons", mais c'est un vrai sentiment d'arnaque, quelle déception... Je n'aurais pas été autant déçue si tout simplement le film avait porté un autre nom. Même si j'ai tenté à plusieurs reprises de me dire, "oublie la première version, n'attends pas des scène qui n'arriveront pas". Il est impossible d'adhérer autant à cette histoire... La justification de l'histoire semblant être donné à la va vite... Les adultes ont une part presque plus importante que les enfants, les horreurs et les dénonciations de la seconde guerre mondiale, prenant le pas sur ces enfants qui se livrait en 1961 une guerre pour presque se passer le temps...
Et une fin scandaleuse ! Complètement bâclée, par une phrase qui clôture le film comme si on faisait face à une histoire vraie... euh...
Donc, pour moi, un film pour ceux qui nous pas vu la version d'Yves Robert et qui souhaite passer un moment ciné avec leurs enfants tout en leur montrant une partie de l'histoire de France...
PS : Un film qui me donne juste l'envie de vous dire aller voir la version d'Yves Robert qui sera de nouveau dans les salles le 12 octobre ! (source)
Du coup j'hésite à aller voir la version de Yann Samuells, mais bon pour comparer il faut regarder...
Un film qui m'a aussi, pour le coup, donné envie de savoir ce qu'était devenus les acteurs de la première adaptation.
Ptit Gibus est désormais artiste peintre source
Lebrac vit en Normandie source
Il n'y a finalement que les adultes qui ont continué à jouer les acteurs :)
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