Lors de l'édition 2015 du Salon du Livre de Paris, Marc Levy nous a présenté son dernier roman "Elle & Lui" sortie il y a quelques semaines, comme il l'avait d'ailleurs fait l'an dernier pour "Une autre idée du bonheur". Je dois dire que cette présentation, bien que courte (1h) a value son pesant d'anecdotes ! Et surtout il a confirmé ce que je présentais et devait faire l'objet d'une question que je n'aurais donc finalement pas eu à poser !
Toujours sympathique, Marc Levy a son arrivée saluera rapidement la salle, son regard s'attardant légèrement sur les premiers rangs, comme pour se rassurer un peu. L'échange qui suivra avec Josyane Savigneau sera fluide et plaisant, la complicité des deux ne fait pas défaut. Et l'on sent qu'elle connait bien l'ensemble de ses romans. Et ça franchement ça fait plaisir !
Au détour des échanges nous avons donc pu apprendre qu'il a choisi de parler de Paul, Arthur et Lauren car les personnages lui manquaient et qu'il avait eu beaucoup de plaisir à renouer avec eux, "comme un réalisateur qui retrouve des acteurs" dira t'il. Certains auteurs ne quittent jamais leurs personnages, il a eu lui aussi voulu les retrouver mais cette fois indirectement puisque c'est un de ses personnages secondaires qui devient ici personnage principal. Comme les clins d'oeil qu'il fait de roman en roman on retrouve ici un clin d'oeil à "L'étrange voyage de Mr Daldry" personnage qui lui manque aussi beaucoup.
Marc Levy nous révèle qu'il avait eu un vrai coup de coeur pour Daisy et le caricaturiste et qu'il était bien possible que nous les recroissions un jour dans un prochain roman. Et là, Marc Levy annonce ce que je présentais : finalement le personnage qui pourrait être lui serait le caricaturiste dans sa position d'observateur. Tout comme lui réalise ses caricatures, Marc Levy dresse les portraits de ses personnages. Il dira "Si j'avais du me placer dans ce livre, ce serait là". Et puis après "Replay" il m'a donné l'envie de lire un autre livre d'un auteur qui parle d'un écrivain devenu portraitiste : "Mister Gwin" d'Alessandra Barico.
Au détour des échanges nous avons donc pu apprendre qu'il a choisi de parler de Paul, Arthur et Lauren car les personnages lui manquaient et qu'il avait eu beaucoup de plaisir à renouer avec eux, "comme un réalisateur qui retrouve des acteurs" dira t'il. Certains auteurs ne quittent jamais leurs personnages, il a eu lui aussi voulu les retrouver mais cette fois indirectement puisque c'est un de ses personnages secondaires qui devient ici personnage principal. Comme les clins d'oeil qu'il fait de roman en roman on retrouve ici un clin d'oeil à "L'étrange voyage de Mr Daldry" personnage qui lui manque aussi beaucoup.
Marc Levy nous révèle qu'il avait eu un vrai coup de coeur pour Daisy et le caricaturiste et qu'il était bien possible que nous les recroissions un jour dans un prochain roman. Et là, Marc Levy annonce ce que je présentais : finalement le personnage qui pourrait être lui serait le caricaturiste dans sa position d'observateur. Tout comme lui réalise ses caricatures, Marc Levy dresse les portraits de ses personnages. Il dira "Si j'avais du me placer dans ce livre, ce serait là". Et puis après "Replay" il m'a donné l'envie de lire un autre livre d'un auteur qui parle d'un écrivain devenu portraitiste : "Mister Gwin" d'Alessandra Barico.
Concernant le roman Marc Levy évoque les petites choses qui l'on inspiré : sa balade sur les toits de l'Opéra de Paris où une femme l'a aidée comme Mia aide Paul. Une interview surréaliste au Japon où un journaliste lui parle d'un précédent roman alors qu'il pensait lui parler de son dernier roman ou encore son amie actrice qui un soir de déprime s'est inscrit sur un site de rencontre et qui a fait ses rendez-vous en étant grimée. Bien sûr comme il le dit lui-même avec beaucoup d'humour, même sous la torture il ne donnera son nom... L'occasion alors pour lui de nous raconter que le questionnaire est vrai, les pseudos aussi, il s'est lui même amusé a créé un profil fictif qu'il a aussitôt effacé. Ce qui finalement lui fait le plus peur dans ces sites de rencontres c'est les algorithmes qui remplacent le hasard.
Ce qui l'amuse également est le thème du quiproquo qui est d'ailleurs au centre du roman "Elle & Lui", qui lui permet d'évoquer le thème de "traduction/trahison", de parler aussi de l'expression "Tomber en amitié", un des thèmes qui le touche par cette peur que l'amour ne renverse tout. D'où ce jeu de "ça ne compte pas" que l'on découvre au fil du roman. Finalement "à force de ne pas vouloir s'aimer, ça finit par créer des liens" dira-til.
Nous apprendrons également que le roman a été écrit d'une traite avec moins de documentation que les précédents, mais avec 30 ans d'amour du cinéma et de la littérature. Il évoquera d'ailleurs "La vie rêvée de Walter Mitty" et l'humour de Mister Jeeves dans les romans PJ Wodehouse. L'occasion de rappeler à quel point il aime la dérision et le second degré.
Josyane Savigneau lui demandera alors quel roman lui a demandé le plus de documentation, il répondra alors :
"Les enfants de la Liberté" pour la précision de sa documentation car il a du réconcilier le quotidien sur 3 ans de certains personnages/ personnes qui ont du changés d'identité plusieurs fois pendant la guerre.
Mais il évoquera aussi "Le Premier Jour" et "La Première Nuit" qui lui a demandé une documentation très large pour lui a eu 4 au bac en math ! Et il citera également "Une autre idée du bonheur" qui fut la documentation la plus approfondie car certains personnages sont toujours en vie et vive en clandestinité.
Concernant le titre du roman, le nom lui est venu avant même l'écriture et son amour pour l'esperluette lui a soufflé cette façon d'écrire le titre. Il savait depuis le début que l'esperluette remplacera le "et". Il a d'ailleurs souligné le travail formidable du graphiste pour cette enlacement du E de Elle et L de Lui. Et puis c'est aussi un clin d'oeil à son premier roman puisque "An affair to remember" le film préféré de Lauren et Arthur. Que c'est malin !
Puis est évoqué le sondage du Figaro, il est bien sûr très touché et très humble face à cela et il a une image intéressante, pour lui "La littérature est comme un escalier, il faut une première marche pour aller à la marche la plus haute." Il est ravi de faire parti d'une de ses marches menant à plus haut.
Enfin pour terminer, il annoncera qu'il ne commencera son prochain roman que l'été prochain mais qu'il commence à y réfléchir…
Son père… Et il est maintenant dans un livre avec "Les enfants de la liberté".
Il terminera cette présentation par quelques autographes et petit plaisir coupable j'aurais l'occasion de lui demander rapidement si l'adaptation évoquée dans le roman en serait peut-être une un jour… Il a ri mais non "pas du tout"… Zut...
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