Chez Flammarion
En quelques mots : Un beau matin, Eyja se réveille dans un petit village de pêcheurs islandais, mariée à un ivrogne de vingt ans son aîné. Si ce dernier empoisonne son quotidien, elle ne parvient pourtant pas à s'en détacher. Mais sa grand-mère, déterminée à la bousculer, lui offre un nouveau départ et l'envoie rejoindre sa cousine, l'audacieuse Runa, en Suède. Il est temps que la jeune femme tourne la page. Là-bas, parviendra-t-elle à écrire le roman auquel elle pense depuis des années ?
- En deux mots : étape & choix
- En une question : est ce que décider de vivre pour soi c'est aussi vivre pour les autres ?
SPOILER MINIMUM
« Tourner la page» de Audur Jónsdóttir est un livre qui m’a attiré part son titre et sa couverture et j’ai pu le découvrir via l’opération Masse Critique de Babelio (Merci !), malheureusement le rendez-vous n'est pas du tout, cette fois, à la hauteur de mes espérances.
"Tourner la page" est une histoire familiale déroutante sur la mécanique de l'écriture, son inspiration et son rythme. Le personnage central était une jeune femme qui revient sur la source de son écriture : pourquoi? pour qui? quand?
Le fond est intéressant mais je me suis sentie complètement perdue dans ce roman, lourd, sans queue ni tête, qui passe de flash-back au moment présent sans bien savoir où nous sommes.
Le style sans fioritures est presque trop léger et simple… Comme ces diners ennuyeux qui durent des heures avec des gens avec qui vous n'avez RIEN en commun.
Exemple de ses phrases alambiquées : "Elle lui fait penser les autres dans l'espoir de les comprendre, souvent enrichissante, mais parfois si astreignante qu'elle n'a plus qu'une envie : disparaître."
Lourd, insipide, lent, sans lien entre les chapitre, les paragraphes sont ennuyeux et sans ordre chronologique, un récit un peu fou… Une traduction ratée et trop approximative? ou un récit un peu fou?
Définitivement déroutant et déplaisant au rythme trop décousu pour moi.
Point positif j'ai au moins découvert grâce à ce livre que la plupart des Islandais ne s'appellent usuellement que par leur prénom et que leur nom de famille se compose généralement du prénom du père suivi du suffixe -son pour les garçons ou -dottir pour les filles.
Lourd, insipide, lent, sans lien entre les chapitre, les paragraphes sont ennuyeux et sans ordre chronologique, un récit un peu fou… Une traduction ratée et trop approximative? ou un récit un peu fou?
Définitivement déroutant et déplaisant au rythme trop décousu pour moi.
Point positif j'ai au moins découvert grâce à ce livre que la plupart des Islandais ne s'appellent usuellement que par leur prénom et que leur nom de famille se compose généralement du prénom du père suivi du suffixe -son pour les garçons ou -dottir pour les filles.
En bref : Une lente valse des sentiments où les mots se perdent par trop de lourdeurs et un rythme saccadé qui ne permet pas de s'attacher au personnage central. Un style bien particulier qui ne me correspond pas du tout mais qui comblera surement d'autre lecteur...
"Eyja ne pénétrerait dans le village d'avant l'avalanche qu'environ un an plus tard, lorsqu'elle comprit qu'une machine à écrire suffit pour remonter le temps."
"Mais alors, les mots sont si nombreux qu'ils s'enroulent les uns autour des autres, muets et vides."
"Mais alors, les mots sont si nombreux qu'ils s'enroulent les uns autour des autres, muets et vides."
"ils ne savent rien de l'univers, contrairement à Maman qui est si réaliste qu'elle veut sans cesse réaliser l'irréalisable."
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