"L'Amour est déclaré" de Nicolas Rey
Editions Au Diable Vauvert
En quelques mots : Nicolas à 39 ans il vient de rencontrer Maud...
- en 2 mots : constat & conseils
- en 1 question : un livre comme une mémoire ou comme un héritage ?
J'ai découvert "L'amour est déclaré" de Nicolas Rey grâce au site Babelio et je suis plus vraiment agréablement surprise cette lecture. Ce n'est pas une adaptation au cinéma et je me demande sincèrement si cela aura grand intérêt en l'état, mais en livre il prend du sens. Et c'est une belle découverte alors je partage :)
« L’amour est déclaré » Un « petit » livre qui se lit très vite. Plein de charme. Les chapitres sont très courts et Nicolas Rey nous plonge dans la vie de Nicolas. Sa vie, ses médecins mais surtout sa rencontre avec Maud belle et spontanée. Un roman qui fait le point sur un moment de vie sans véritable histoire. Des moments de vie très touchants. Des constats, des anecdotes comme un héritage, une trace du passé dans le présent…Mais surtout axés sur l’histoire de son nouvel amour et des conseils plein d’amour pour son fils Hippolyte…
Comme un journal comme si on découvrait les notes que l’auteur à pu prendre au fil des mois… Ou comme des confidences qu’il aurait noté dans un carnet de notes après tout ça. Un livre un peu triste mais qui pourtant laisse une trace de tendresse dans l’esprit du lecteur. Comme une belle rencontre.
Comme un journal comme si on découvrait les notes que l’auteur à pu prendre au fil des mois… Ou comme des confidences qu’il aurait noté dans un carnet de notes après tout ça. Un livre un peu triste mais qui pourtant laisse une trace de tendresse dans l’esprit du lecteur. Comme une belle rencontre.
Un livre qui peut rappeler les questions que l'on peut se poser par amour. Est ce que je l'aime pour lui/elle ou pour ce qu'il/elle fait de moi. Est ce que je l'aime parce que nous sommes égaux? Est ce que je l'aime parce qu'il/elle me bouscule? Est ce que l''amour doit être une évidence et calme ou est ce qu'il se révèle vraiment et pleinement dans la difficulté? Nicolas Rey n'y répond pas mais il tente l'aventure...
Je découvre donc ici l’univers de Nicolas Rey et je ne peux que penser à Frédéric Beigebeder. L’impression de noter un style commun mais plus délicat chez Nicolas. Plus mélancolique aussi. Et franchement j’aime autant. Même si tout du long de ma lecture je me demande : « est ce vrai ?, est ce un roman ?, est ce autobiographique ? » la lecture est facile et l’on a un petit sentiment de frustration lorsque l’on tourne la dernière page. On a envie de savoir ce que devient Nicolas. Et donc l’envie de savoir si c’est bien Nicolas Rey ou un personnage fictif. Et là, j'ai envie de dire Google est là ! Il m’apprend donc qu’il a bien le passé de son héros et un fils tout comme lui mais d’un autre prénom… Dur de croire à autant de franchise mais pourquoi pas. Un livre cela peut être aussi un pansement, un exutoire, une façon de faire le point dans le regard des autres sans avoir à l’affronter directement…. Ce qui est sur c’est que j’ai bien envie maintenant de découvrir ses premiers livres…
En bref : Un livre que l’on lit l’air de rien, comme une belle rencontre entre nous et l’auteur. Un auteur qui nous raconte ce qu’il est et ce qui l’a construit ou déconstruit jusqu’à aujourd’hui. Mais surtout il nous fait part de son amour pour la femme qui a bouleversé sa vie et son quotidien… Des mots d’amour pour elle et son fils.
Note 7/10
En bref : Un livre que l’on lit l’air de rien, comme une belle rencontre entre nous et l’auteur. Un auteur qui nous raconte ce qu’il est et ce qui l’a construit ou déconstruit jusqu’à aujourd’hui. Mais surtout il nous fait part de son amour pour la femme qui a bouleversé sa vie et son quotidien… Des mots d’amour pour elle et son fils.
Morceaux choisis :
« … réunir 40 personnes dans une même pièce pour ton anniversaire, ça tient du miracle à l’envers. »
« Ivresse de l’aube d’une histoire »
« Et si j’avais commis l’erreur du siècle en la déposant chez elle sans y rester. Il faut que j’arrête de faire ma Brialy. Depuis la mort de Jean-Claude, les vrais gentlemen n’existent plus. »
« Et j’ai le devoir de me rêver, puisque le petit cinéma que je projette à l’intérieur de mon monde intime est absolument nécessaire à la construction de mon identité. C’est peut-être ce qui va donner une direction et même un sens à ma vie. »
« Je suis totalement admiratif de ses théories en général et de cette fille en particulier. »
« Aucune claque n’arrive à la cheville d’un : « j’ai quelqu’un d’autre. » »
« Il te faudra allier le tempérament d’un vampire à la discrétion d’une anémone. Tu vas avoir peur toute ta vie. Peur que ça ne dure pas, peur que ça dure, peur de cette confiance au hasard. Tu viens d’emménager à Angoisse-Land, jeune fille : une charmante bourgade composée du sentiment d’abandon, d’inquiétude et de jalousie. »
« Tu as tous les droits. Y compris celui de la bagarre et du chagrin. »
« Disons que je vis avec elle depuis qu’elle a cessé de vivre. »
« Et puis notre couple s’est transformé en trio : Maud, le malentendu et moi. Une nuit, dans ma cuisine, il nous a déchiré jusqu’à l’aube. »
« (…) ma camarade de vie, un manque à en crever. »
« Dans la vie, les choses se terminent toujours mal. Dans un livre pas forcément. »
Encore une belle critique qui donne envie...
RépondreSupprimerMerci.