« The Dark Knight Rises » de Christopher Nolan
WarnerBros France
En quelques mots : Cela fait maintenant 8 ans que Batman a disparu. De héros il est devenu fugitif. Sacrifié pour une noble cause et sauvegarder l'image de Dent qui a initié une série de lois pour éradiquer le crime de Gotham City. Ce qui s'avère d'ailleurs efficace puisque la criminalité n'est plus. Mais une voleuse de charme et un terroriste masqué vont tirer Bruce de son exil, mais est ce qu'il le souhaite? est ce qu'il le peut?
- En deux mots : héros & inattendu
- En une question : Porter un masque pour mieux se révéler? ou porter un masque pour mieux se cacher?
ATTENTION PETITS SPOILERS
Après une rapide review des 2 premiers que j'avais bien aimé pour des raisons différentes, le premier pour la mise en place et le second pour le scénario et la prestation dingue du Heth Ledger en Joker... je suis partie découvrir "The Dark Knight Rises" dernier volet de la Christopher Nolan sans aucun a priori, sans presque aucun scénario en tête. Encore une fois, je l'ai déjà dit ailleurs, mais je connais mal les comics, même si j'ai pu voir la plupart des adaptations au cinéma.
Evidement très (trop) attendu, TDKR peut décevoir les fans de la saga ou les accros aux petits détails... Oui on peut effectivement noter ici et là quelques incohérences, mais pour les néophytes comme moi, cela tient vraiment du détail, oui on peut noter quelques énormités mais à quoi bon les lister ? certains ne les verront même pas. Et surtout le film fonctionne très bien dans son ensemble. Bon ok une ou deux scènes sont assez risibles, enfin surtout une mais je me demande sincèrement si la faute n'est pas à donner au réalisateur qui a laissé passer ça, non?... Bref !
TDKR est au final, à mon sens, un film de flic qui nous rappelle que Batman est aussi et surtout un homme. Un homme plein de gadget, mais un être humain sans pouvoir spécial. Un homme qui peut avoir des doutes et surtout un homme ici qui peut avoir mal ! Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il morfle à plusieurs reprises et il subit une séance d'osthéo que je ne souhaiterait pas à mon pire ennemi... Mais bien sûr des raclées qui lui rappelle sa quête initiale et surtout lui donne plus que jamais la rage de vivre pour aller de l'avant...
TDKR est clairement un film dans l'action, dès la scène d'ouverture on est immédiatement dans le bain, cette prise d'otage me laisse pour ainsi dire bouche bée. Le méchant nous est présenté d'entrée de jeu et vraiment il est très méchant, sans sentiments ou presque. Une machine. Une bête qui porte un masque, et pourtant... Le retournement final est pour moi renversant. Bane est bouleversant. Pour une fois que j'aime bien le gros méchant...
Le casting est parfait de bout en bout, de Christian Bale, à Gary Oldman, à Morgan Freeman ou Michael Caine, sans oublier Tom Hardy et Joseph Gordon Levitt. Ils ont chacun à leur tour leur petit moment de grâce. Chacun à leur tour, un moment qui touche et change le cour de l'histoire. Côté filles, au petit nombre de 2 : Marion Cotillard et Anne Hathaway incarnent parfaitement leurs personnages. Même si à mon sens Anne Hathaway n'est pas assez féline pour faire une vraie Catwomen elle reste très convaincante dans ses scènes d'action. Et puis j'avoue aussi une petite surprise agréable de découvrir Matthew Modine dans le casting et puis retrouver un personnage qui s'avère essentiel... Mais non je ne dirais pas quoi, ni qui pour ce ceux comme moi qui n'ont pas toutes les cartes en main se régale de ce bouleversement...
Visuellement, TDKR est quasi parfait, mes yeux ont appréciés chaque plan de ce Gottam City et des petits passages en extérieur de la ville. Mon esprit et mon coeur ont aimés les retournements de situations, les liens entre les personnages. Assez inattendu pour ceux qui comme moi ne connaissent pas le Comic.
Mais surtout pour ce 3ème volet la boucle est définitivement bouclé ou presque. Tout est dit, tout est révélé. Jusqu'à ce moment final qui, même si convenu, m'a laissé les larmes au bord des yeux.
En bref : “ Nolan verrouille et boucle tout. Un volet qui nous rappelle que Batman est un homme plus qu'un héros. Hardy et JGL épatants ! un beau final ”
P'tites infos + (source):
Pour l'histoire de ce troisième opus, Jonathan et Christopher Nolan se sont inspirés du roman "Le Conte de deux cités"("A Tale of Two Cities" en VO) de Charles Dickens, paru en 1861. Cet ouvrage, qui décrit le déclin de deux grandes villes, Paris et Londres, suite à la Terreur installée à la fin du 18e siècle, fut une source d'inspiration primordiale pour Jonathan Nolan, qui écrivit le premier jet de The Dark Knight Rises, d'une longueur de 400 pages, juste après la sortie de The Dark Knight en 2008. Il le donna alors à son frère, et l'invita à lire le fameux roman pour bien comprendre le sens de son récit.
Bruce Wayne fait de la place... à Superman !
Dans Batman Begins, c'était le Chicago Board of Trade Building qui servait de doublure à la tour de la Wayne Enterprises, le siège de la multinationale de Bruce Wayne. L'entreprise revient sur le devant de la scène dans The Dark Knight Rises, mais Bruce Wayne a déménagé, puisque c'est désormais la Trump Tower de New York qui sert de décor au film. La première tour n'arrête pas pour autant d'accueillir des super-héros, puisqu'elle est également utilisée pour Superman - Man of Steel, en tant que siège du Daily Planet, le journal où travaille Clark Kent/Superman. Gotham City et Metropolis sont deux villes différentes, mais il faut croire que le monde est petit !
Adapté et inspiré du Comic Book
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